B. Netanyahu

Une nouvelle mesure de la réforme judiciaire, qui divise l’entité sioniste, a été adoptée en première lecture dans la nuit de lundi à mardi : l’annulation de la clause dite de « raisonnabilité ». Mardi 11 juillet a marqué une nouvelle journée de mobilisation en Israël.

Pour la 21e semaine consécutive, des dizaines de milliers d’Israéliens ont battu le pavé, dans la nuit de samedi à dimanche, contre le projet de réforme du système judiciaire piloté par Benjamin Netanyahu. Le chef du gouvernement de l’entité sioniste a déclaré que le processus législatif de la réforme reviendrait à l’ordre du jour après l’adoption du budget 2023-24.

Avigdor Lieberman, chef du parti Israël notre maison (Israel Beytenou), a affirmé que l’actuel Premier ministre israélien Benjamin « Netanyahu représente le plus grand danger pour Israël, plus que l’Iran et le Hezbollah », selon la chaîne israélienne Kan.

En Israël, le bras de fer se poursuit entre des dizaines de milliers de personnes qui ont battu le pavé lundi 20 février, à Jérusalem, près de la Knesset, et le gouvernement de Benyamin Netanyahu. Le Parlement israélien s’apprête à réformer la justice, processus rejeté par l’ensemble de la société israélienne. C’est la 7ème semaine de contestation populaire du projet du Premier ministre consistant en une réforme de la justice.

Dans un contexte de flambée de violences israélo-palestiniennes, le gouvernement de Benjamin Netanyahou a annoncé la future légalisation de neuf colonies « sauvages », construites en Cisjordanie occupée sans autorisation des autorités israéliennes. Tout cela se déroule alors que Naftali Bennet, ancien Premier ministre, redoute une « guerre civile » en Israël.

Le Premier ministre israélien est à Paris, depuis jeudi, pour sa première visite depuis son retour au pouvoir, il y a un mois. La question iranienne devrait largement dominer les discussions avec le président français. Israël cherche des alliés pour appuyer ses ambitions contre Téhéran.