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Présence militaire US au Qatar : C’est reparti pour dix de plus…

Les États-Unis ont conclu un accord pour prolonger de 10 ans leur présence militaire sur une base au Qatar, a indiqué mercredi à Reuters une source au fait du dossier. Un intérêt géostratégique qui gomme un autre scandale « Qatargate » en terre américaine.
Présence militaire US au Qatar : C’est reparti pour dix de plus…

La base en question est la base aérienne d’al-Udeid, située dans le désert au sud-ouest de Doha et qui accueille la plus grande installation militaire US au Moyen-Orient, a dit la source, qui a demandé à ne pas être identifiée.

Cette information a d’abord été rapportée par CNN. Le Département de la Défense des États-Unis n’a pas encore répondu à une demande de commentaire.

Le petit État du Golfe a joué un rôle clé dans les négociations de médiation entre le Hamas et les responsables israéliens. Depuis le 7 octobre, le président américain s’entretient régulièrement avec l’émir du Qatar pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas et pour accroître l’aide à Gaza, où l’assaut d’Israël a tué plus de 22 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Certains membres du Congrès US ont également critiqué le Qatar en raison de la présence du Hamas dans le pays. Le 16 octobre, un groupe bipartisan de 113 législateurs américains a adressé une lettre à Joe Biden lui demandant de faire pression sur les pays qui soutiennent le Hamas, notamment le Qatar.

Le Qatar est également un important allié américain non membre de l’OTAN, désignation accordée par les États-Unis à des alliés proches, non membres de l’OTAN, qui entretiennent des relations de travail stratégiques avec l’armée US.

A signaler aussi que le sénateur américain Robert Menendez, déjà inculpé de corruption et de trafic d’influence au profit de l’Égypte, est désormais accusé de faits similaires au bénéfice du Qatar, selon un document judiciaire dévoilé mardi.

La justice fédérale l’accuse d’avoir facilité un investissement qatari dans un projet immobilier dans le New Jersey, près de New York, contre des pots-de-vin.

Selon l’acte d’accusation, ledit sénateur a fait « plusieurs déclarations publiques soutenant le gouvernement du Qatar », déclarations qu’il s’empressait d’envoyer au promoteur du projet immobilier pour que ce dernier les partage avec ses contacts qataris.

Il aurait aussi présenté ce promoteur, Fred Daibes, à un membre de la famille royale qatarie, l’un des dirigeants de la société d’investissement.

Le sénateur démocrate, âgé de 70 ans, aurait accepté et reçu, avec sa femme, « des centaines de milliers de dollars de pots-de-vin », dont des lingots d’or, d’importantes sommes d’argent et d’autres biens de valeur, selon les procureurs fédéraux de Manhattan, qui ont rassemblé le dossier déjà connu lié à l’Égypte avec ce nouveau volet impliquant le Qatar.

En septembre, l’élu avait nié en bloc les précédentes accusations, rejetant les appels à sa démission. Il avait toutefois renoncé à la présidence de la puissante commission sénatoriale des Affaires étrangères.

L’homme politique d’origine cubaine, vieux routier de la politique, avait déjà plaidé non coupable fin septembre sur les précédentes accusations. Un procès doit s’ouvrir le 6 mai.

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