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Noor Midelt-1 accuse du retard sur le calendrier de réalisation : Le choix technologique en jeu, rapporte Reuters

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Le projet de la centrale solaire Noor Midelt I aurait connu des retards en raison de désaccords sur la technologie à utiliser. Selon l’agence Reuters qui cite trois sources proches du projet, ce décalage serait la conséquence d’un différend entre le gouvernement et le promoteur du projet, concernant le type de technologie solaire employée.
Noor Midelt-1 accuse du retard sur le calendrier de réalisation : Le choix technologique en jeu, rapporte Reuters

Cette situation a eu son impact, puisque la capacité de production est seulement de 831 mégawatts (MW), bien loin des 2 000 MW prévus initialement à horizon 2020. « Après que le ministère de l’Energie et l’opérateur de réseau ONEE ont rejeté la technologie CSP proposée, la construction de la centrale Noor Midelt I pour 2 milliards de dollars et 800 MW n’a même pas commencé, contrairement aux prévisions initiales de cette année », ont précisé les mêmes sources auprès de l’agence de presse britannique. En 2019, le contrat d’aménagement attribué à la Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN), a été confié à un consortium mené par EDF Renouvelables.

Le projet implique une combinaison de deux technologies : le photovoltaïque (PV) et l’énergie solaire concentrée (CSP). Cependant, tutelle et Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) auraient exprimé des réserves quant à la fiabilité du CSP, en raison de problèmes rencontrés dans une autre grande centrale solaire au Maroc, Noor Ouarzazate. Ces inquiétudes ont donné lieu à de longues négociations, ajoute-t-on de même source.

Bien que les deux parties restent engagées dans le projet, les détails concernant la technologie choisie et le calendrier du projet sont encore en cours de finalisation.

Londres avance

A signaler aussi que la société à l’origine du projet Xlinks Morocco-UK Power, qui vise à fournir l’énergie solaire du Maroc au Royaume-Uni via un câble sous-marin, a nommé un nouveau PDG pour diriger les prochaines étapes du projet, assure The Telegraph dans son édition de lundi. C’est James Humfrey qui a été choisi pour piloter le projet.

Avec une expérience de 25 ans dans le domaine, J. Humfrey était auparavant directeur de développement des projets d’investissement et le développement commercial chez ADNOC et ancien responsable des fusions et acquisitions en aval de Shell.

Ce projet consiste à connecter sept parcs solaires au Maroc à une sous-station dans le nord du Devon, au Royaume-Uni, via quatre câbles sous-marins parallèles, visant à fournir 3,6 gigawatts (GW) d’énergie propre.

« Les conceptions du navire qui posera le câble HVDC sont terminées et nous prévoyons de le mettre en service plus tard cette année », a déclaré un porte-parole de Xlinks au Telegraph.

Pour un budget de 1,4 milliard de livres sterling, une usine en Ecosse est destinée à fabriquer le câble à courant continu haute tension (HVDC). Elle a reçu un permis de construire l’année dernière, ainsi qu’une subvention de 9 millions de livres sterling de Scottish Enterprise. Le projet nécessite environ 10 000 miles de câbles au total.

En septembre 2023, le gouvernement britannique a qualifié le projet avec le Maroc d’« importance nationale ». « Bien que le projet marocain soit le premier de Xlinks », a déclaré Simon Morrish, fondateur de la société et actuel PDG du groupe, « nous voyons un énorme potentiel dans les connecteurs HVDC longue distance pour répondre à l’intermittence des énergies renouvelables, et d’autres marchés sont impatients d’explorer ces avantages ».

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