« Nous devons non seulement supprimer les droits tarifaires, mais créer un corridor numérique entre Tanger et nos ports pour réduire la paperasse et faciliter les investissements (…) et veiller à ce que notre politique commerciale reconnaisse pleinement la souveraineté du Maroc sur le Sahara », a-t-il souligné, dans un article, publié samedi dans les colonnes de The Daily Telegraph.
D. Hannan, qui est également président de l’Institut pour le libre-échange, a relevé que le port Tanger Med « est le plus grand, non seulement d’Afrique, mais aussi de la Méditerranée », précisant qu’une « énorme industrie automobile s’est développée autour de cette infrastructure ».
Au cours des 20 dernières années, un centre aéronautique s’est développé à Casablanca et les principales villes du pays sont reliées par des trains à grande vitesse, a observé ledit Lord, relevant que « peu de pays sont aussi bien situés pour l’énergie éolienne et solaire et son sous-produit, l’hydrogène vert ».
Le Maroc a pris la décision stratégique de se diversifier, a-t-il poursuivi, notant dans ce sens que l’Institut pour le libre-échange a proposé une série d’idées pour libéraliser le commerce entre les deux royaumes. Une telle politique permettrait au Royaume-Uni de tirer pleinement profit des opportunités offertes par le Brexit, a affirmé l’ex-député européen.
A rappeler que Liam Fox, député britannique, a, lui aussi, plaidé pour que le Royaume-Uni offre son plein soutien au Maroc et reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara. Le député a adressé une lettre à David Cameron, au ministre des Affaires étrangères, dans laquelle il a mis l’accent sur l’importance « d’une position plus proactive et favorable du Royaume-Uni » au sujet de la question du Sahara.