Les sources ont souligné à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen que le convoi « est le deuxième à entrer dans la zone ce mois-ci, et c’est l’un des convois périodiques que la coalition fait entrer dans ses bases illégales, et il transporte des munitions, du matériel et du carburant ». Elles ont également indiqué que « le convoi se dirigeait vers les bases de la coalition à al-Shaddadi, dans la campagne de Hasakah et la campagne nord et est de Deir ez-Zor, dans les champs d’Al-Omar et de Konico ».
Les sources ajoutent par ailleurs que « depuis le début de l’année, la coalition a mis en place des batteries et des systèmes de défense aérienne pour faire face à toute attaque de la résistance populaire sur ses bases », et « qu’elle a recruté des personnes dans les villes situées à proximité de ses bases pour signaler tout mouvement ou activité de la résistance populaire dans la région ».
Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis ont avoué l’envoi du système HIMARS en Syrie, démentant les informations des médias turcs « sur le transfert de lanceurs de missiles aux Forces démocratiques syriennes dans le nord de la Syrie ».
Un porte-parole du Commandement central américain a confirmé la présence des « Himars en Syrie pour protéger les forces », ajoutant que « le Commandement central américain ne fournit pas de Himars ou d’entraînement aux Forces démocratiques syriennes ».
Cela est intervenu après que le journal turc Daily Sabah a cité des sources selon lesquelles le système HIMARS avait été transféré aux Unités de protection du peuple (YPG) soutenues par les États-Unis dans les bases US de la province syrienne de Deir Ez-Zor. De son côté, l’agence Anadolu a rapporté que « les États-Unis avaient renforcé leurs forces près des champs pétrolifères, dans l’est de la Syrie, avec un système de missiles HIMARS ». Ajoutant que « le système avait été envoyé à la base américaine dans le champ pétrolier d’Al-Omar et à sa base dans le champ de gaz naturel Konico ».
Damas qui avait dénoncé à plusieurs reprises la présence illégale des troupes US en Syrie rappelle le droit de son peuple à lui résister pour la bouter hors de son territoire.