#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Le G7 sous la loupe de Moscou : Un vecteur de russophobie et de sinophobie

Le résultat du sommet du G7 tenu ce week-end du 20-21 mai à Hiroshima, au Japon, n’a été qu’un ensemble de déclarations odieuses à caractère « anti-russe » et « anti-chinois », juge la diplomatie russe. Quant à la présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Kremlin estime qu’elle a transformé ce sommet en un « spectacle de propagande ».
Le G7 sous la loupe de Moscou : Un vecteur de russophobie et de sinophobie

Sous la houlette de Washington et de Londres, les pays du G7 tentent d’attirer de leur côté d’autres pays en les empêchant de nouer des relations avec la Russie et la Chine : c’est ce qu’explique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Il indique, en outre, que la peur panique de voir émerger un monde multipolaire oblige les membres du G7 à unir leurs forces pour attiser la russophobie et la sinophobie.

Moscou n’a visiblement pas apprécié le nouveau train de sanctions décidé à Hiroshima, soulignant que le groupe des pays du G7 était le principal facteur d’aggravation des problèmes mondiaux, pour la raison qu’ils ne prennent pas suffisamment en compte les intérêts d’autres centres de développement constitués de l’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Amérique latine.

La présence de V. Zelensky à Hiroshima a suscité quant à elle la colère de Moscou. En emmenant à leur réunion le chef du régime qu’ils dirigent à Kiev, les pays du G7 ont transformé l’événement d’Hiroshima en un « spectacle de propagande », a fait savoir la diplomatie russe.

A signaler que la rencontre Zelensky-Lula n’a pas eu lieu à Hiroshima. Le président brésilien Lula da Silva affirme avoir attendu son homologue ukrainien en marge du G7, mais celui-ci ne serait pas venu. Zelensky qui l’aura snobé a ironisé sur le fait que Lula devait être « frustré » de ne pas avoir pu le rencontrer. Dans le conflit russo-otanique qui se déroule en terre ukrainienne, Lula reconnaît que Moscou est l’agresseur, mais il souhaite arrêter la guerre par la négociation, et non par une escalade du conflit – alors que le G7 vient de se prononcer en faveur de nouvelles ventes d’armes à l’Ukraine. Le rendez-vous manqué de Hiroshima intervient une semaine après le déplacement du conseiller diplomatique de Lula à Kiev. Celso Amorim avait alors expliqué la position brésilienne… Après la visite du ministre russe des Affaires étrangères à Brasilia, Sergueï Lavrov, le mois dernier. Après le G7, le projet de Lula de former un « club de la paix » pour l’Ukraine semble toujours dans l’impasse.

Recommandé pour vous