La Haute Cour de Londres a décidé, ce 24 janvier, de permettre à J. Assange de contester son extradition. En décembre 2021, cette même instance avait annulé en appel le refus d’extrader l’Australien de 50 ans vers les États-Unis et ouvert la porte à un départ estimant que des garanties écrites avaient été fournies par les autorités américaines sur les conditions de détention de l’accusé. Les Américains ont aussi évoqué la possibilité qu’il puisse demander à purger sa peine en Australie.
La décision d’aujourd’hui est une victoire pour le fondateur de WikiLeaks qui, en cas de refus, s’exposait à un départ dans les 28 jours. « Je n’ai pas de mots pour dire à quel point je suis soulagée », a réagi Sue Barnett, 61 ans, venue le soutenir, interrogée par l’AFP et rencontrée devant la Haute Cour de Londres.
« Ce qui s’est passé à la cour est exactement ce que nous espérions. Mais nous n’oublions pas que tant que cette affaire n’est pas abandonnée, Julian continue de souffrir… Notre combat continue et nous continuerons jusqu’à sa libération », a déclaré Stella Morris, fiancée du fondateur de Wikileaks.
J. Assange, journaliste australien à l’origine des WikiLeaks, risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir permis la diffusion de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires américaines, tout particulièrement sur les terrains irakiens et afghans.