Pour le nouveau chef de la diplomatie britannique, « les pertes civiles à Gaza sont très élevées ». Et dans cet élan, il a également exhorté Israël à « prendre des mesures strictes contre la violence inacceptable des colons en Cisjordanie ».
Dans ce contexte, le comité de rédaction du journal britannique Financial Times a estimé « qu’ Israël devrait profiter de la trêve pour se démarquer de sa rhétorique extrémiste ».
Le journal a souligné que « même si la capacité militaire et la structure de direction du Hamas sont gravement épuisées, il continuera à se mobiliser et à combattre, et son idéologie ne sera pas écrasée par les bombes ».
Le même journal a noté que « la trêve temporaire dans la bande de Gaza doit conduire à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires », soulignant que « cette percée diplomatique (la trêve) ne doit pas être vaine, et des pressions doivent être exercées sur Israël et le Hamas pour les forcer à prolonger l’accord pour garantir la liberté des prisonniers restants et pour alléger les souffrances de la population de Gaza, dont plus de la moitié a été déplacée ».
La Grande-Bretagne a été témoin de manifestations dans plusieurs villes pour exiger la fin de la guerre contre Gaza. Des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la circonscription électorale du chef du Parti travailliste Keir Starmer pour dénoncer sa position de rejet d’un cessez-le-feu à Gaza.
Le 11 novembre, des foules estimées à des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale britannique, Londres, pour une nouvelle manifestation de soutien aux Palestiniens et exigeant la fin de l’agression contre Gaza. La manifestation, organisée par la coalition Stop à la guerre, a été lancée sous le slogan La marche nationale pour la Palestine.