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Crise dans l’enseignement : C. Benmoussa décide de prolonger l’année scolaire d’une semaine

Alors que le secteur de l’enseignement continue de subir les contrecoups de l’instabilité en dépit des « largesses » promises par l’Exécutif, la tutelle a décidé de prolonger d’une semaine l’année scolaire qui risque toujours d’être chahutée par les arrêts répétitifs du travail.
Crise dans l’enseignement : C. Benmoussa décide de prolonger l’année scolaire d’une semaine

Le ministère de l’Education nationale, a annoncé, mardi, l’élaboration d’un plan national intégré pour la gestion du temps scolaire et l’organisation pédagogique de l’apprentissage des élèves de tous les cycles d’enseignement.  Le communiqué ministériel précise que ce plan porte notamment sur la prolongation de l’année scolaire d’une semaine pour les trois cycles, tout en offrant aux élèves des niveaux certifiants le temps scolaire nécessaire à l’achèvement des programmes des matières certifiants dans des conditions pédagogiques et didactiques appropriées.

L’accent sera mis dans le programme scolaire sur les connaissances de base du niveau scolaire actuel et dont l’acquisition est nécessaires pour le niveau scolaire suivant, ajoute la même source. Ce plan prévoit aussi le renforcement des mécanismes de soutien pédagogique afin d’aider les élèves à consolider leurs acquis, la flexibilité dans la programmation des examens certifiants, le report d’une semaine des examens normalisés nationaux, régionaux et provinciaux, tout en garantissant le début, le 10 juin 2024, de l’examen national unifié du baccalauréat, au lieu du 3 juin 2024.

Pour la réussite de ces mesures, le ministère a indiqué qu’il sera procédé au renforcement de la coordination avec l’ensemble des acteurs et partenaires, à l’adaptation des systèmes de gestion informatisée des examens, à la prise en compte des spécificités territoriales de chaque établissement d’enseignement, outre l’adoption des mesures administratives, pédagogiques et financières nécessaires, aux niveaux régional, provincial et local, dont les plans locaux détaillés de mise en œuvre.

Le ministère tend, à travers ces données, à rassurer les familles et à les assurer de la prise de l’ensemble des mesures et procédures garantissant le droit des élèves à un enseignement de qualité, en mettant à leur disposition les connaissances de base, en leur permettant de passer les examens certifiants dans les meilleures conditions, et en veillant au respect du principe d’égalité des chances pour tous, a ajouté le ministère.

Appelant à la fédération des efforts de tous pour la réussite de ce plan pédagogique d’adaptation de l’organisation de l’année scolaire 2023-2024, le ministère a indiqué que, pour plus d’informations, la circulaire ministérielle 001.24 en date du 2 janvier 2024 relative à l’adaptation de l’organisation du temps scolaire, est disponible sur son portail officiel : www.men.gov.ma et sur ses pages sur les réseaux sociaux.

Débrayage des administrateurs

A relever que la coordination nationale de l’Association des Administrateurs Communs des Ministères travaillant au ministère de l’Éducation nationale, a annoncé la poursuite de ses actions de lutte en décidant d’observer une grève de 48 heures les 3 et 4 janvier avec un sit-in jeudi devant le siège de la tutelle.

Les administrateurs assurent dans un communiqué avoir décidé de « poursuivre l’interruption totale de la mise en œuvre des différents projets et programmes liés à la loi-cadre 51.17 et aux écoles pionnières » . Ils expriment leur mécontentement par des manifestations devant les lieux de travail au ministère, dans les académies et les directions régionales, prévues chaque jour pendant une heure à partir de onze heures du matin (11h) tout au long de la semaine en cours, à partir du mardi 2 janvier 2024, jusqu’au vendredi suivant.

Le communiqué rejette catégoriquement l’accession à l’Association « Administrateur au ministère de l’Éducation nationale dédiée à l’intégration des administrateurs des cadres communs » à toute catégorie sans conditions en vue de renforcer le cadre, que ce soit par le biais d’un concours ou d’une formation. Ils condamnent également « le refus du ministère d’accorder des indemnités complémentaires à leur association, à l’instar des autres catégories du secteur » .

Ils ont lancé un appel au chef du gouvernement pour « rétablir la justice envers la catégorie des administrateurs face à la dualité des critères adoptés en refusant d’accepter le projet de régime de base proposé par la coordination pour les administrateurs communs, et à créer un statut de base spécifique pour d’autres catégories appartenant initialement au secteur » .

Il est à noter qu’un certain nombre d’administrateurs, représentants des commissions paritaires, ont remis leur démission en signe de protestation contre « le retard des syndicats et du ministère à répondre à leurs demandes et à intégrer une autre catégorie au sein de la catégorie des administrateurs, ainsi que l’absence de toute incitation financière et morale par rapport à tous les employés du secteur de l’éducation nationale » .

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