Syrie

Il y a environ deux mois, une organisation secrète d’affiliation inconnue est apparue dans les régions de Hayaat Tahrir al-Sham. Une « anomalie » dans le paysage qui a été à l’origine de la campagne menée par Hayaat Tahrir al-Cham (HTC) contre des cellules dans ses rangs soupçonnés de servir les intérêts de la Coalition internationale et de la Russie. Plus de 80 dirigeants et membres qui occupaient des postes sensibles ont été arrêtés.

Le chef de la diplomatie syrienne s’est envolé pour Téhéran à l’heure où l’activité de Daech reprend de l’ampleur. En recevant Faisal Meqdad, le président iranien a mis l’accent sur la pleine mise en œuvre des accords conclus entre Téhéran et Damas et a exprimé l’espoir d’un développement ultérieur des relations entre les deux pays dans un proche avenir.

Tous les éléments laissent entendre que Daech, dont le réveil s’est illustré en Syrie par des attentats sanglants ciblant aussi bien l’armée que les civils, est l’auteur du double attentat qui a ciblé Sayeda Zeinab, à Damas. Un remake des événements sanglants de 2018 ?

Une délégation française s’est rendue à l’est de l’Euphrate pour rencontrer des groupes séparatistes kurdes. Damas a condamné cette visite, y voyant une nouvelle preuve du « rôle subversif » et de « l’hostilité française enracinée envers la Syrie ».

Lors d’un raid israélien sur la ville de Homs, Hassan Suhani, haut responsable iranien, est mort. Le général tué était en charge de la fabrication des drones et des systèmes électroniques. Tsahal vise régulièrement les bases iraniennes en Syrie.