Des groupes opérant contre les troupes américaines dans l’est de la Syrie ont tiré des roquettes contre des installations militaires, selon Fars.
Cinq missiles ont notamment touché les positions US dans le champ gazier de Koniko. Quatre autres projectiles ont explosé sur la base d’El Omar, là encore près d’un champ d’hydrocarbures. Et au moins un autre tir a touché l’aérodrome de la base d’Al Shaddadi.
Une épaisse fumée était visible dans la direction de Koniko, alors que des sirènes retentissaient et que des hélicoptères de l’US Army tournoyaient dans le ciel, rapportent des témoins. Le représentant du commandement militaire américain à Bagdad n’a pas encore confirmé les faits.
Les combattants syriens ont souligné qu’« ils continueraient à détruire les bastions des troupes américaines, où qu’ils soient, jusqu’à ce que tout le territoire syrien soit débarrassé des envahisseurs ». Dans ces attaques, roquettes et drones kamikazes ont été utilisés.
L’Est syrien a connu une nouvelle flambée de violence en ce mois d’août. Daech avait notamment attaqué un car transportant des soldats syriens, tuant 33 d’entre eux. Il s’agissait du troisième attentat perpétré par le groupe terroriste depuis le début du mois, portant le nombre de morts à plus de 50 sur cette période.
Les autorités syriennes avaient d’ailleurs pointé la responsabilité US dans cette attaque. Le ministère syrien des Affaires étrangères a souligné que l’attentat faisait partie de la campagne américaine contre la souveraineté et l’indépendance de la Syrie, accusant les États-Unis de soutenir l’État islamique pour déstabiliser le pays.
Depuis 2015, les États-Unis ont établi neuf bases militaires dans le nord-est de la Syrie, dont la plus grande est située à Tell Beydar. Damas n’a de cesse de dénoncer la présence militaire US perçue comme une occupation illégale. Une présence qui s’accompagne du vol des ressources en hydrocarbures du pays. Des convois de camions-citernes traversent constamment la frontière avec l’Irak sous bonne escorte US.