HAMAS

Des responsables américains estiment que le Hamas a perdu seulement 30 à 35% de ses combattants et que le mouvement arrive toujours à recruter de nouveaux membres. Les miliciens se cacheraient parmi la population civile ou à l’intérieur du réseau de tunnels, précise une enquête de Politico. Le Hamas se dit prêt à « une longue bataille d’usure ».

Comme attendu, le Hamas a fait le déplacement en Egypte pour y relancer le processus de négociation d’une « paix » dans la bande de Gaza et non pas une simple trêve, comme le voulaient les Américains et leurs protégés israéliens. Depuis Tel-Aviv, décision a été prise par Benyamin Netanyahu de ne pas envoyer d’émissaires jusqu’à ce que le cabinet israélien reçoit les contre-propositions du Hamas.

La résistance au Liban en tête desquels se place le Hezbollah renforce le mouvement Hamas et apporte le soutien nécessaire à toutes les composantes de la résistance palestinienne qui tiennent tête, dans la bande de Gaza, à un ennemi mieux outillé que toutes les armées de la région grâce aux largesses américaines et aux soutiens européens.

Les Brigades al-Qassam ont revendiqué une opération depuis le sud du Liban en direction d’un siège militaire israélien dans la colonie de Kiryat Shmona. Le bras militaire du Hamas a indiqué avoir tiré une salve de roquettes en direction du SG de la Brigade Est 769-Camp Guibor, « en riposte aux massacres israéliens perpétrés à Gaza la patiente, et en Cisjordanie, la révoltée ».

Le chef du Hamas a été reçu samedi 20 avril à Istanbul, en Turquie, par Recep Tayyip Erdogan. Depuis Ramallah, le chef de l’Autorité palestinienne auquel on reproche de ne pas avoir suspendu la collaboration sécuritaire avec Tel-Aviv en dépit de la guerre contre Gaza, a choisi, lui, de fustiger l’administration US.

Washington a annoncé la mort de Marwan Issa au cours d’une opération israélienne à Gaza. L’homme du Hamas était le numéro 2 des Brigades al-Qassam. Ce serait le deuxième haut dirigeant du mouvement islamiste gazaoui a avoir été tué après Saleh el-Arouri à Beyrouth le 2 janvier dernier. Pour l’heure, aucune confirmation n’est venue du côté palestinien pour confirmer cette information. Par contre, ce sont les responsables sécuritaires palestiniens à Gaza qui sont visés. Pour tenter de créer un vide susceptible de permettre l’installation d’une autorité intérimaire.