Le Hamas a indiqué mercredi que le rapport publié par l’American Associated Press dans lequel il confirme que les allégations de l’entité d’occupation selon lesquelles la résistance palestinienne a commis des violences sexuelles le 7 octobre ne sont pas vraies et qu’elles ont été délibérément fabriquées de toutes pièces. C’est une nouvelle gifle assenée à ceux qui promeuvent ces allégations infondées.
Le communiqué a ajouté que le rapport d’Associated Press, ainsi que de nombreux rapports publiés par les médias internationaux et les organismes de défense des droits de l’homme, qui réfutent ces allégations et prouvent qu’il s’agit de purs mensonges et de fabrications flagrantes, exigent du président américain, comme d’autres responsables de certains pays européens, qu’ils fassent amende honorable et d’arrêter de les répéter. Ces fausses accusations sont dirigées contre la résistance et le peuple palestiniens.
De même, le Hamas a appelé Pramila Patten, Envoyée spéciale des Nations Unies pour la violence sexuelle dans les zones de conflit, à revoir son rapport dans lequel elle a accusé la résistance palestinienne d’avoir commis des violences sexuelles, après s’être appuyée sur des récits israéliens qui se sont avérés faux, sans fondement et sans mener aucune enquête professionnelle sur ces fausses allégations.
Mercredi, AP a publié un rapport révélant la fausseté de deux récits israéliens concernant des membres du Hamas ayant commis des violences sexuelles lors de l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre, et l’exploitation par l’occupation de ces faux récits pour justifier sa guerre contre les habitants de la bande de Gaza. L’agence de presse US a indiqué dans son rapport qu’après l’attaque du 7 octobre lancée par le Hamas, deux récits spécifiques de deux incidents d’agressions sexuelles commises par des militants du mouvement se sont répandus dans les médias, mais il s’est avéré que ces récits étaient fabriqués et avaient été rapportés par des bénévoles d’une organisation israélienne. L’agence a cité les propos de l’Israélien Haim Otmazgin, qui a accusé le Hamas d’avoir commis des violences sexuelles. « Ce n’est pas que j’ai inventé une histoire, mais il s’est avéré que l’affaire était différente, et j’ai rectifié le tir », ajoutant « qu’il n’a publié aucune preuve convaincante pour étayer les allégations sur ce qui s’est passé le 7 octobre », avait-il reconnu.
L’agence a déclaré que ce que H. Otmazgin a affabulé à propos des violences sexuelles lors de l’attaque du 7 octobre, récit repris dans le monde entier. Elle a ajouté que Yossi Landau, volontaire israélien dans la colonie de Beeri, a également raconté une « histoire scandaleuse » sur ce qui s’est passé le 7 octobre. L’agence a également cité un porte-parole de ZAKA –organisation bénévole israélienne – qui a demandé à Y. Landau d’arrêter de raconter cette histoire scandaleuse, mais il n’a répondu que trois mois plus tard.