Le Polisario est très remonté contre l’absence de toute mention à la question du Sahara occidental dans l’accord de gouvernement conclu entre le PSOE et Sumar. Le Front y voit une trahison de la part de la coalition d’extrême gauche dirigée par Yolanda Diaz.
Comme attendu, la Cour de Justice de l’Union Européenne a entamé, lundi 23 octobre, l’examen du recours portant annulation de l’arrêt de la CJUE du 29 septembre 2021 en faveur du Polisario. Après les séances des 23 et 24 octobre, le verdict en appel de la CJUE est attendu au premier trimestre 2024.
En Espagne, PSOE et Sumar ont conclu, mardi 24 octobre, un accord pour la formation d’un gouvernement de coalition de gauche. Le document scellant cette entente a fait l’impasse sur la question du Sahara occidental.
Un membre de l’administration Biden s’est réuni, à Washington, avec Staffan de Mistura. Il s’agit du diplomate Robert Wood qui a incité le messi dominici onusien à relancer le processus de règlement politique du dossier saharien qui traine depuis des lustres.
La prorogation du mandat de la MINURSO, qui arrivera à échéance dans les jours à venir, entame sa dernière ligne droite à l’ONU. Les Etats-Unis ont présenté, à cet effet, aux membres du Conseil de sécurité un projet de résolution.
Le Polisario est sorti de son mutisme en réagissant, enfin, au rapport du secrétaire général de l’ONU sur la situation au Sahara. Comme attendu, la même complainte séparatiste a été réchauffée.
Le traitement réservé par les médias algériens et leurs relais séparatistes au rapport du secrétaire général de l’ONU sur la situation au Sahara occidental soulève nombre de questions. En effet, si la gent médiatique du voisin de l’Est ne ménageait pas les rapports qui s’inscrivent en faux vis-à-vis du « roman officiel » nourri par Alger, et c’est le cas pour le dernier rapport présenté au Conseil de sécurité par Antonio Guterres, tout porte à croire que modus operandi a été modifié. Le rapport a-t-il fini par assommer les tenants du discours séparatiste suranné ?
Alors que le Conseil de sécurité doit adopter, fin octobre, une nouvelle résolution sur la question du Sahara, le Maroc sonde la position de la Russie. Le dossier était au menu de la réunion, vendredi, entre Lotfi Bouchaara, ambassadeur du royaume à Moscou, et Sergey Vershinin, vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie, indique un communiqué de la diplomatie russe.
Le rapport du secrétaire général au Conseil de sécurité sur le Sahara, accessible sur le site Internet de l’ONU, confirme que l’Algérie est bel et bien une partie principale à ce différend régional.
Le Secrétaire général de l’ONU a transmis aux membres du Conseil le projet de son rapport annuel sur la question du Sahara qui explique la situation prévalente sur le territoire. Ce rapport ainsi que celui de la mission Minurso, qui doivent être examinés avant le vote de la résolution du Conseil de sécurité, relatent les entraves continues de l’Algérie et des séparatistes du Polisario au travail de l’ONU pour la résolution du conflit.
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