Afrique de l’Ouest

Le président sénégalais ne briguera pas de second quinquennat en février 2024. Dans un discours à la nation très attendu prononcé en direct sur la Radio-Télévision sénégalaise, Macky Sall est également revenu sur les violences qui ont secoué le pays.

Trois attaques ont visé l’armée du Burkina Faso et des supplétifs à l’ouest et au nord du pays, selon un communiqué de l’état-major diffusé vendredi. Au total, 75 personnes, 39 soldats et 36 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont été tués. Au moins 80 terroristes ont été neutralisés, toujours selon les autorités.

Au Sénégal, les participants au dialogue national initié par le président du pays se sont accordés sur le fait que Karim Wade et Khalifa Sall, deux figures de la politique condamnées respectivement en 2015 et 2018, puissent se présenter à la présidentielle de février 2024. Un scrutin au sujet duquel le chef de l’État, qui en est à son deuxième mandat, n’a pas encore déclaré ses intentions. Macky Sall a en revanche évoqué cette échéance devant des partisans, ce 21 juin 2023 à Paris.

Au Sénégal, le dialogue national initié par le chef de l’État se poursuit et doit s’achever à la fin de la semaine. En face, la plateforme « des forces vives F24 » qui regroupe plus d’une centaine de partis et d’organisations de la société civile a lancé son propre dialogue, baptisé « dialogue du peuple ».

Le gouvernement burkinabè a salué la « décision courageuse » de son voisin qui a demandé le « retrait sans délai » de la mission de l’ONU au Mali formulée par Bamako vendredi 16 juin. Le gouvernement burkinabè de la transition a invité la communauté internationale au « strict respect des choix opérés par le Mali ».