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Bamako exige le départ de la Minusma : Ouagadougou appuie l’initiative malienne

Le gouvernement burkinabè a salué la « décision courageuse » de son voisin qui a demandé le « retrait sans délai » de la mission de l’ONU au Mali formulée par Bamako vendredi 16 juin. Le gouvernement burkinabè de la transition a invité la communauté internationale au « strict respect des choix opérés par le Mali ».
Bamako exige le départ de la Minusma

Le gouvernement burkinabè a d’abord « félicité le Mali pour ce choix assumé » et « encourage le gouvernement et le peuple frère du Mali dans cette affirmation de la souveraineté de l’Etat malien », poursuit-il.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement burkinabè, a appuyé la décision de Bamako qui « est conforme à la vision stratégique de l’État malien dans la lutte contre le terrorisme et pour la restauration de la paix et de la sécurité au Sahel ».

Comme son voisin malien, le Burkina Faso est dirigé par des militaires putschistes et est pris depuis plusieurs années dans le maelström djihadiste tourbillonnant au Sahel.

Ouagadougou demande au secrétaire général des Nations unies de « bien vouloir prendre les dispositions utiles pour retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la Minusma » depuis dix ans.

Le Burkina Faso fait partie des principaux pays contributeurs en termes de personnel dans le cadre de cette mission de stabilisation dans le pays : selon les chiffres officiels, actuellement, environ un millier de militaires, policiers et gendarmes y seraient déployés.

Le Burkina Faso a demandé dimanche à l’Onu de retirer ses troupes de la mission de l’Onu au Mali (Minusma) et à accepter le choix fait vendredi par le Mali, de ne plus vouloir de cette force sur son sol.

Le Burkina dit également réaffirmer sa solidarité au gouvernement malien et à l’ensemble des peuples du Sahel dans la lutte contre le terrorisme et « demeure fidèle à l’idéal de bâtir en toute indépendance et en toute responsabilité un monde de paix, de sécurité et de développement partagé pour toutes les Sahéliennes et les Sahéliens », a conclu M. Ouédraogo.

Le 16 juin, Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne avait demandé le 16 juin devant le Conseil de sécurité de l’Onu,le départ de la Minusma,    pointant « l’échec » de cette dernière qui faisait selon lui « partie du problème ».

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