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B. Netanyahu sourd aux appels à la trêve : Gaza toujours sous une pluie de bombes meurtrières

Le bureau du Premier ministre israélien a affirmé, en ce début de semaine, qu’il n’y avait « pas de cessez-le-feu » à ce stade entre Israël et le Hamas palestinien, au dixième jour de l’agression contre Gaza. Les annonces relatives au pompage de l’eau pour Gaza se sont révélées fausses. Les responsables sionistes mentent comme ils respirent. Ce qui a amené la CPI à juger le blocus de la bande par l’armée israélienne et son bombardement incessant comme un crime contre l’humanité.
B. Netanyahu sourd aux appels à la trêve : Gaza toujours sous une pluie de bombes meurtrières

« Il n’y a pas de cessez-le-feu et d’entrée d’aide humanitaire dans Gaza en échange de la sortie d’étrangers », a indiqué dans un court communiqué le bureau de Benyamin Netanyahu, après des informations dans les médias israéliens faisant état d’une trêve.

De son côté, Izzat al-Rishq, chef du bureau médiatique du Hamas, a également déclaré qu’il n’y avait « aucune vérité » dans ces informations circulant dans certains médias. Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a indiqué de son côté que le fait de parler d’une trêve humanitaire n’est pas réaliste. L’occupation mène une véritable guerre d’extermination qu’elle intensifie de façon insensée.

Israël a exhorté les habitants du nord de Gaza – environ 1,1 million de personnes sur une population totale de 2,4 millions – à fuir vers le sud, affirmant frapper la ville de Gaza (nord) pour y détruire le centre des opérations du Hamas. Plus d’un million de personnes ont été déplacées en une semaine, d’après l’ONU.

L’armée d’occupation israélienne a indiqué lundi qu’elle s’abstiendrait de frapper en matinée les couloirs d’évacuation reliant le nord au sud de la bande de Gaza, au moment où elle reporte chaque jour son offensive terrestre dans l’enclave palestinienne. Les factions de la Résistance ayant menacé de faire payer un prix très lourd aux forces d’occupation en cas d’invasion terrestre.

Au poste-frontière de Rafah, dans le sud du micro-territoire, à la frontière avec l’Egypte et le seul qui ne soit pas contrôlé par l’entité sioniste, l’aide humanitaire timide afflue de plusieurs capitales, mais ne passe pas. Le Caire déplore qu’Israël bloque tout.  Selon des témoins côté égyptien, les convois d’aide n’avaient pas quitté lundi la ville d’Al-Arich, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Rafah.

L’équipe de la Défense civile palestinienne a déclaré dimanche que plus de 1 000 personnes étaient portées disparues sous les décombres des bâtiments détruits par les bombardements israéliens contre Gaza. Un communiqué précise que « de nombreux survivants ont été retirés des décombres, 24 heures après les frappes israéliennes. »

Le ministère de l’Intérieur à Gaza a mis en garde, lundi, contre une catastrophe humanitaire et environnementale due à la présence de plus de 1 000 martyrs sous les décombres des maisons détruites. Les martyrs qui n’ont pu être identifiés seront enterrés dans une fosse commune.

Par ailleurs, plus de 1.400 soldats et colons avaient été tuées dans les colonies environnantes Gaza, suite l’attaque des commandos du Hamas du 7 octobre, baptisée Déluge d’Al-Aqsa. Cette opération constitue une riposte aux agressions israéliennes contre les Palestiniens et contre la mosquée sainte d’Al-Aqsa. Face aux frappes israéliennes indiscriminées, les brigades al-Qassam ont réagi en bombardant Tel-Aviv, Ashdod et Beersheva.

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