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Après Aîn al-Assad, Konico : La présence US en Irak et en Syrie ciblée

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La résistance irakienne exerce une pression de plus en plus forte sur la présence armée US en Irak et en Syrie. Dans un communiqué, une base militaire américaine près du champ gazier de Koniko, dans l'est de la Syrie. Une réponse, justifie le groupe, à la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza et à l'occupation américaine de l'Irak.
Après Aîn al-Assad, Konico : La présence US en Irak et en Syrie ciblée

La résistance irakienne multiplie les attaques contre les intérêts américains en Irak et en Syrie, ainsi que les positions israéliennes dans le Golan notamment. Samedi, elle a assuré avoir dirigé une dizaine de missiles dans l’ouest de l’Irak contre une base militaire abritant des soldats américains et d’autres troupes de la coalition internationale antijihadistes, ont indiqué à l’AFP un responsable de police irakien et un militaire américain.

La Résistance islamique en Irak a déclaré dans un communiqué sur sa chaîne Telegram que l’attaque avait été menée avec des drones, rapporte la chaîne Al Jazeera.

« La base d’Aïn al-Assad a été visée par 15 roquettes » tirées depuis la province d’al-Anbar, où se trouve cette base militaire irakienne, a indiqué à l’AFP un responsable de la police dans la région, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. Il a affirmé que 13 des projectiles avaient été abattus par la défense anti-aérienne tandis que « deux sont tombés dans la base aérienne». De son côté, un responsable militaire américain a confirmé que des « missiles » avaient « touché la base aérienne d’Aïn al-Assad », assurant « qu’une évaluation initiale des dégâts » étaient en cours, menée conjointement par les forces américaines, celles de la coalition internationale et les officiers irakiens. S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, il a également rapporté des informations « préliminaires » faisant état « d’un membre des forces de sécurité irakiennes grièvement blessé ». Il n’était pas dans l’immédiat en mesure de confirmer le type de munitions utilisées, après avoir initialement évoqué des « missiles balistiques ».

 Les attaques, qui n’ont pas été revendiquées dans l’immédiat, interviennent dans un contexte régional explosif, alimenté par les répercussions de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël, allié des Etats-Unis, et la résistance palestinienne à Gaza. Ce 20 janvier, cinq membres des Gardiens de la Révolution iraniens, dont deux hauts responsables, ont été tués dans une frappe à Damas imputée à Israël par Téhéran, qui a immédiatement menacé de représailles l’Etat hébreu. La frappe israélienne ayant visé un bâtiment résidentiel à Damas ce 20 janvier a « éliminé » cinq Iraniens, dont le chef en Syrie des renseignements des Gardiens de la révolution et son adjoint, selon l’agence iranienne Mehr. « Une attaque menée par Israël a visé un bâtiment résidentiel dans le quartier de Mazzé à Damas », avait indiqué l’agence de presse syrienne Sana ce 20 janvier, sans autres détails.

Le 15 janvier au soir déjà, l’Iran avait effectué des tirs de missiles balistiques contre le Kurdistan autonome dans le nord de l’Irak, assurant avoir pris pour cible un site utilisé par « des espions du régime sioniste (Mossad) ». Depuis la mi-octobre, des dizaines d’attaques ont visé les soldats américains et les forces de la coalition déployés en Irak et en Syrie pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI). La plupart de ces frappes de drones ou tirs de roquettes ont été revendiqués par la « Résistance islamique en Irak », nébuleuse de combattants issus de groupes armés alliés de l’Iran.

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