Les anciens chefs d’état-major de l’armée de terre et de l’armée de l’air soutiennent que l’ex-président préparait bien un coup de force, après avoir perdu l’élection présidentielle d’octobre 2022. Mais ils disent qu’ils s’y sont opposés.
Le général Freire Bastos aurait même menacé d’arrêter le chef d’État sortant s’il tentait de mettre son plan à exécution et de déclarer l’état de siège. L’armée se serait montrée divisée. Outre le ministre de la Défense, Almir Garnier, chef d’état-major de la marine, aurait été en faveur de la tentative de coup d’État, et aurait mis sa troupe à disposition.
Ces révélations accablantes ne semblent pourtant pas perturber l’ancien capitaine devenu chef d’Etat, avant sa déconvenue face à l’actuel chef d’Etat. Il se contente de se déclarer persécuté tout en multipliant les bains de foule, comme pour se protéger d’une éventuelle condamnation. L’ancien président est déjà inéligible. La peine prévue en cas de tentative de coup d’État est d’au moins quatre ans de prison.