La Bolivie a rompu ses liens diplomatiques avec Israël, invoquant des « crimes contre l’humanité », rapporte l’agence de presse Reuters. Cette décision survient alors qu’Israël mène une offensive militaire d’ampleur et des raids indiscriminés contre la population civile à Gaza.
La Bolivie avait rompu ses liens avec Israël en 2009 à la suite d’une nouvelle série de combats à Gaza et ne les avait rétablis qu’en 2020.
Pour sa part, la Colombie a annoncé aussi le rappel de son ambassadeur en Israël pour des consultations. Gustavo Petro, président colombien, accuse Israël de perpétrer un « massacre » de Palestiniens dans le cadre de sa riposte à l’opération Déluge d’Al Aqsa lancée par le Hamas le 7 octobre dernier.
Quant au Chili, pays qui accueille la plus importante diaspora palestinienne en dehors du monde arabe, il a convoqué son ambassadeur à Tel Aviv pour protester contre les menées guerrières sanguinaire contre les 2 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, a indiqué mardi le ministère des Affaires étrangères. La diplomatie chilienne a justifié dans un communiqué la convocation de Jorge Carvajal par « les inacceptables violations du droit humanitaire d’Israël dans la bande de Gaza ».
Santiago « condamne avec énergie et observe avec une grande préoccupation » les opérations militaires israéliennes, dénonçant un « châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Gaza ».
Le Chili, qui avait condamné l’attaque du Hamas, survenue le 7 octobre défend la solution à deux Etats et fait partie des pays qui réclament un cessez-le-feu. Les relations se sont tendues entre les deux pays depuis l’arrivée au pouvoir du président Gabriel Boric.
En kiosque

Tel-Aviv perd ses appuis en Amérique latine : Valse de rappels d’ambassadeurs
Continuer la lecture
Add A Comment
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.
© 2025 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.