Le MSP réagit, à sa manière, aux cris d’orfraie lancés par des « cadors » du Polisario qui craignent de voir disparaitre la chimère sécessionniste. C’est ce que rapporte notre confrère Yabiladi en prêtant ses colonnes à Mohamed Charif, président de la commission des relations internationales au sein du MSP. « Nous sommes, comme nous l’avons toujours réclamé, pour un dialogue sahraoui-sahraoui qui n’exclut personne y compris les opposants du Polisario », précise ce porte-voix du MSP.
Plus, détaille-t-il, « nous sommes pour une conférence qui doit se tenir dans un pays neutre et avec la présence d’observateurs internationaux, afin que les Sahraouis élisent leur représentants en toute liberté et démocratie et loin de la pression des autorités algériennes ».
Une approche qui a de quoi gêner aux entournures les cadres du Polisario, anciens comme actuels, qui alimentent le feu de la sédition qui ne sert, en définitive, que les appétits du système algérien.
Pour M. Cherif, les appels du frère du fondateur du Polisario et d’Oubi Bachir « sont motivés par des ambitions personnelles » plus que par d’autres considérations. Et le responsable du MSP de river la vis en assurant que « la solution au problème du Sahara ne peut être que négociée et pragmatique.
Le temps des guérillas et des bandes armées est révolu ». Une perspective qui, pour l’heure, est rejetée par les dirigeants du Polisario, y compris ceux qui craignent pour son avenir.