Le briefing du 14 avril devant les membres du Conseil de sécurité n’aura pas réservé de surprise pour le Royaume. En effet, Staffan de Mistura, représentant personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, a choisi de faire l’impasse sur sa proposition de solution dévoilée le 16 octobre 2024 basée sur la partition du Sahara occidental. Offre rejetée catégoriquement par le Maroc.

Après la Moldavie, qui soutient désormais l’offre d’autonomie promue par le royaume depuis 2007 pour résoudre le différend régional, la Croatie a jugé utile de se rallier à cette solution. Mercredi, le gouvernement croate a qualifié le plan marocain de « base solide » pour résoudre ce dossier. Autant dire que sur le Vieux Continent, les ralliements à la thèse marocaine se multiplient.

La Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) organise les Journées économiques Maroc-France, dans les régions de Laâyoune Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab. Près de 50 décideurs et chefs d’entreprises françaises participent à l’événement, qui constitue une opportunité de découvrir les atouts et les potentialités d’investissement dans les provinces du sud.

La mise en garde exprimée par Bachir Mustapha Sayed contre la « disparition du Polisario » a eu l’effet d’un pavé lancé dans la mare des sécessionistes basés dans les camps de Lahmada. L’onde de choc a fait réagir Oubi Bachir, autre haut cadre du Front qui assure le représenter en Suisse. Et relancer le débat dans les huttes et tentes de Tindouf.

Le Polisario a lancé, la semaine dernière, une nouvelle édition de « Vacances en paix ». Des centaines d’enfants originaires des camps de Tindouf sont convoyé durant la saison estivale vers certains pays européens, notamment l’Espagne, pour y passer quelques semaines chez des familles d’accueil. Souvent, ce séjour se prolonge sur quelques années, avec la bénédiction du Polisario. Le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN) dénonce cette forme d’esclavagisme.