#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Révélations fracassantes du Prince Harry : La couronne britannique mise à mal

Previous slide
Next slide
A quelques mois du couronnement de son père le roi Charles III, le prince Harry, le révolté des Windsor a fait des confidences inédites dans un livre de mémoires de plus de 500 pages dans lequel il dévoile davantage le vrai visage laid de ce pays.
Révélations fracassantes du Prince Harry

Les talibans ne sont pas de personnes mais des pièces de jeux d’échec, lui a-t-on appris dans l’armée. Il ne se sent plus en sécurité au Royaume-Uni, a-t-il aussi révélé. Côté famille, il raconte comment son frère William, le prince héritier, l’a jeté au sol parce qu’il voulait épouser Mehgan et que tous deux avaient refusé le mariage de leur père avec Camille.

Le prince Harry, âgé de 38 ans, a révélé dans ses mémoires ne pas avoir de remords d’avoir tué 25 talibans lorsqu’il était engagé comme pilote d’hélicoptère en Afghanistan, car on lui a appris à les considérer comme des « pièces de jeux d’échecs », pour pouvoir tirer. « J’étais formé à les considérer, non pas comme des personnes mais comme des pièces de jeux d’échecs », affirme-t-il, selon le compte-rendu du Telegraph publié jeudi 5 janvier.

Le fils cadet du roi Charles III a passé 10 ans dans l’armée britannique, avec deux déploiements en Afghanistan, en 2007-2008 pendant 10 semaines, puis comme pilote d’hélicoptère dans le sud du pays de septembre 2012 à janvier 2013. Il a démissionné en 2015 faute de pouvoir retourner sur le terrain.

C’est la première fois que le prince évoque le nombre de talibans qu’il a tués au cours de son service militaire, ce qui devrait accroître les inquiétudes quant à sa sécurité personnelle, selon l’AFP. Le prince est depuis longtemps considéré comme une cible terroriste, non seulement en raison de son statut, mais aussi en raison de ses deux déploiements en Afghanistan, qui ont fait de lui une cible pour les groupes extrémistes. D’autant qu’il « ne se sent pas en sécurité » lorsqu’il se trouve au Royaume-Uni, selon son avocat. L’année dernière, il a intenté une action en justice contre la décision du ministère de l’Intérieur de ne pas lui assurer, à lui et à sa famille, une protection policière complète lors de leurs visites au Royaume-Uni, depuis que lui et son épouse ont renoncé aux fonctions royales.

Son autobiographie intitulée « Le Suppléant » qui doit être publiée le 10 janvier, mais est déjà en vente par erreur en Espagne, suscite déjà des remous, surtout qu’elle intervient à quatre mois, jour pour jour, du couronnement de son père, le roi Charles III.

Contenant dans 500 pages des révélations fracassantes, le prince Harry est accusé vendredi par des médias britanniques de vouloir détruire la famille royale britannique. « Personne n’est épargné dans la mission brutale de Harry de démolir la famille », titre le tabloïd The Daily Mirror.

The Sun accuse le prince exilé en Californie d’avoir « jeté sa propre famille sous un bus pour des millions de dollars ». Rien « ne peut justifier la voie destructrice et vengeresse qu’il a choisie ».

Le Daily Mail étrille Harry qui a choisi de « cracher autant de poison que possible » et son livre « méprisable ».

Les médias semblent avoir du mal à sélectionner les extraits les plus choquants. Le plus destructeur concerne sans doute son frère William, l’héritier du trône, qu’Harry qualifie selon les extraits publiés dans la presse d’»ennemi juré ». Le duc de Sussex accuse William de l’avoir jeté au sol lors d’une dispute en 2019 concernant Meghan, qu’Harry avait épousée l’année précédente.
William « m’a attrapé par le col, arrachant mon collier, et m’a fait tomber par terre », relate Harry, selon le Guardian.

Le prince Harry évoque également cette violente dispute dans un entretien qui sera diffusé dimanche soir sur la télévision ITV, dans lequel il assure que William, furieux, voulait qu’il le frappe à son tour. William aurait ensuite présenté ses excuses.

Pour Richard Fitzwilliams, expert de la famille royale, « le pire » dans le livre est bien « la manière dont William est dépeint ». « Quelqu’un qui a trahi sa confiance. (…) Quelqu’un qui l’a réellement agressé. Ce n’est pas un portrait très flatteur pour un futur roi ». Dans ses mémoires, Harry explique aussi s’être opposé avec William au remariage de leur père avec Camilla, désormais reine-consort, craignant qu’elle ne soit une « vilaine belle-mère ». Le prince livre sans filtre des confidences personnelles: il avoue avoir pris de la cocaïne, avoir tué 25 talibans lors de ses missions en Afghanistan, raconte avoir consulté une femme qui lui aurait permis d’entrer en contact spirituel avec sa mère Diana, décédée en 1997 dans un accident de voiture à Paris, selon la version officielle.

Selon Daily Mail, pour son livre, les documentalistes qui travaillaient pour le duc de Sussex a contacté de nombreux « témoins oculaires » ainsi que des policiers et des journalistes qui ont enquêté en détail sur la mort de sa mère, « la princesse des cœurs ». Malgré tout ce qui est écrit dans « Le Suppléant », Harry redit dans son entretien à ITV, dont un nouvel extrait a été diffusé vendredi matin, vouloir « la réconciliation » avec sa famille. « Mais d’abord », il faut établir les responsabilités, dit-il. « La vérité supposée pour le moment est qu’il n’y a qu’un seul côté à cette histoire. (…) Mais il y a deux côtés à chaque histoire ».

Déjà dans le docu-série « Harry & Meghan » diffusé sur Netflix en décembre, le prince âgé de 38 ans expliquait vouloir donner sa version de l’histoire, sur sa rupture fracassante avec la monarchie britannique en 2020 qui a mené à son départ avec Meghan pour la Californie. Dans un extrait d’un entretien qui doit être diffusé lundi aux Etats-Unis, Harry admet que sa mère serait « triste » de voir la relation entre ses deux fils.

Jusqu’ici le palais de Buckingham n’a pas réagi. The Sun cite des sources proches de Charles III et William qui seraient attristés par les affirmations contenues dans le livre. « D’un côté, quand quelque chose n’est pas démenti, les gens commencent à y croire. D’un autre côté, la famille royale a un vrai problème: comment gérer cette situation? », résume  R. Fitzwilliams. « Les Sussex contrôlent l’agenda parce que le palais ne peut pas facilement riposter ». Ce livre « est tellement destructeur alors que le couronnement approche », regrette-t-il. Il y a encore quelques semaines, beaucoup pensaient qu’Harry pourrait être présent aux côtés de sa famille pour cet événement historique. Cela ne semble plus être une option.

Recommandé pour vous