Lors de cette rencontre décisive, le sélectionneur portugais Fernando Santos décide de laisser « CR7 » sur le banc de touche en plaçant Gonçalo Ramos en pointe. Choix judicieux. A la 17e minute, servi dans la surface, dos au but, le jeune avant-centre pivote et expédie une frappe surpuissante dans la lucarne droite de Yann Sommer : 1-0. A la 33e minute, sur un corner venu de la droite, c’est le défenseur Pepe qui bondit plus haut que tout le monde et double la mise : 2-0.
Peu après la pause – et après quelques occasions manquées, G. Ramos justifie une nouvelle fois sa place dans le onze de départ. A la 51e minute, le joueur du Benfica Lisbonne coupe la trajectoire d’un centre, au premier poteau. Le ballon passe entre les jambes de Sommer : 3-0.
Le calvaire du portier suisse est loin d’être fini. Quatre minutes, plus tard, le superbe mouvement collectif permet à Raphaël Guerreiro de sceller, à la 55e, le sort de la Nati : 4-0. A la 57e, la Suisse sauve l’honneur grâce au défenseur Manuel Akanji: 4-1. Mais les Portugais en voulaient plus. Sur une nouvelle contre-attaque, G. Ramos s’offre un triplé, à la 67e. Rafael Leao enfonce le clou d’une frappe enroulée, durant les arrêts de jeu : 6-1, 90e+2. Sûrs de leur qualification, les Lusitaniens ont fait entrer C. Ronaldo (73e) un peu plus tôt. La superstar a été acclamée par le Lusail Stadium à son entrée en jeu, puis lorsqu’il a cru avoir marqué un but malgré un hors-jeu flagrant (84e).