Qu’ils soient retenus à Nauru, dans des centres de rétention ou comme Novak Djokovic récemment, dans de simples chambres d’hôtel, les demandeurs d’asile ayant eu le malheur de tenter de rejoindre l’Australie en bateau n’ont absolument aucun espoir d’être un jour régularisés.
C’est là le résultat d’une politique baptisée « Frontières souveraines », adoptée en 2013 et en vertu de laquelle huit personnes sont détenues sans avoir eu droit à un procès depuis maintenant plus de dix ans en Australie. Cent dix-sept autres sont privées de liberté depuis plus de cinq ans d’après l’ONGHRW qui précise que les immigrés en situation irrégulière sont détenus en moyenne 689 jours par les autorités australiennes, soit 12 fois plus longtemps qu’aux États-Unis
Cette politique, dénoncée depuis des années par de nombreuses organisations internationales et plébiscitée par diverses figures d’extrême droite en Europe, ne fait pourtant presque plus débat en Australie, où seul le parti des Verts continue de réclamer son abrogation.
Ce n’est en revanche pas le cas de la coalition au pouvoir qui la considère même comme la pierre angulaire de sa politique migratoire, ni par les travaillistes. Et pour cause, ce sont eux qui en 2013, ont ouvert les premiers centres de rétention offshore.
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Migrants illégaux en Australie : HRW dénonce un système répressif des plus sévères
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