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Médias : « Al Aoula » diffusera bientôt en anglais

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Une chaîne d’information en anglais verra le jour au Maroc, où la chaîne publique Al Aoula au sein de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) travaille sur le projet, a révélé Mohamed Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication.
« Al Aoula » diffusera bientôt en anglais

Lors d’une session parlementaire, le responsable a réagi concernant la politique linguistique dans le pays, indiquant que cette décision fait suite à un intérêt croissant pour l’anglais en tant que langue internationale. Dans ce contexte, les chaînes publiques marocaines sont en effet appelées à adopter l’anglais et l’espagnol, en plus du français comme langue étrangère.

Le projet de la chaîne prévoit notamment une couverture des évènements nationaux et internationaux, qui se déroulent au Maroc et au-delà. A ce titre, le ministre a souligné que l’introduction de la diffusion d’informations en espagnol au Maroc, il y a près de 34 ans, avait contribué de manière significative à l’attrait du pays auprès des touristes hispanophones. En étendant cette pratique aux anglophones, le pays devrait connaître un intérêt croissant supplémentaire auprès d’une plus large audience internationale, a-t-il indiqué.

Cette annonce intervient alors que l’année dernière, une étude commandée par le British Council a révélé que 40% des jeunes au Maroc considéraient l’anglais comme la langue étrangère la plus importante à apprendre, contre seulement 10% pour le français.

Sites « parasites »

Abordant le secteur de la presse électronique, le ministre a signalé lors de la séance des questions orales de mardi que ce dernier « vit dans une sorte d’anarchie en raison de la présence de sites web non agréés et qui sont en porte-à-faux avec la loi ».

M. Bensaid a fait savoir que le nombre de ces sites non autorisés s’élève à environ 1300, sans compter les sites agréés mais qui ne s’acquittent pas des cotisations de protection sociale au profit de leurs employés. « Cette anarchie dans le secteur des médias est principalement due au code de la presse », a-t-il dit, d’où, selon lui, la nécessité de le changer.

Le gouvernement travaille déjà sur ce dossier, et a tenu des réunions avec des professionnels, a annoncé le responsable, notant qu’un décret est en préparation au ministère et qu’il sera bientôt prêt.

Le ministre a également affirmé que son département est en phase d’élaboration d’un accord-cadre avec les entreprises de presse, l’objectif étant de renforcer la gestion de l’aide publique et l’incitation de ces organes à se développer et à se moderniser afin de rompre avec les pratiques antérieures, soulignant la nécessité désormais de respecter les entreprises de presse et de combler les vides juridiques dont pâtit le secteur.

Pour le ministre, le journalisme demeure un service public noble, et « un métier qui doit être encadré, de même que l’accès à celui-ci doit se faire selon des conditions claires et strictes ».

Le responsable a, en outre, fait état de défis devant être relevés, dont le principal et le plus important est celui des fake news qui affectent les citoyens, différents acteurs, et l’Etat qui s’en trouvent, par conséquent, lésés, et qui constituent une menace économique et politique. Le ministère en charge du secteur compte travailler sur la question pour faire face à ce phénomène, notamment par le biais d’une législation forte, a-t-il conclu.

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