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MBS appelle à ne plus irriguer Israël en armes : Exit l’entente entre Riyad et Tel-Aviv ?

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, alias MBS, a appelé mardi 21 novembre, lors du sommet des BRICS, les pays étrangers à arrêter la vente d'armes et de munitions à Israël. Il a également insisté sur l'importance d'un cessez-le-feu et de l'envoi d'une aide humanitaire d'urgence à la population civile de Gaza.
MBS appelle à ne plus irriguer Israël en armes : Exit l’entente entre Riyad et Tel-Aviv ?

Lors du sommet virtuel des BRICS le 21 novembre, MBS, homme fort de Riyad, a tenu à affirmer sa position à l’égard du conflit en cours à Gaza. « Tous les pays doivent cesser d’exporter des armes et des munitions à Israël », a-t-il martelé. Et d’ajouter qu’au nom « de tous les membres de l’Organisation de la coopération islamique et de la Ligue arabe », Riyad s’efforçait « de parvenir à une position internationale concernant l’agression de Gaza ». Il a également insisté sur le fait que des « solutions décisives » devaient être prises pour mettre fin à la crise humanitaire en cours dans l’enclave gazaouie.

Le dirigeant saoudien a condamné une nouvelle fois « les crimes brutaux contre des civils innocents et la destruction des infrastructures » et appelé à la cessation immédiate des hostilités à Gaza. MBS a également indiqué que l’Arabie saoudite avait fourni de l’aide humanitaire à Gaza. Le 18 novembre, le média saoudien Arab News relatait que le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) avait lancé un pont maritime d’aide vers Gaza en envoyant un premier navire chargé de 1 050 tonnes d’aide en direction de l’Egypte pour être acheminé dans l’enclave via le point de passage de Rafah. L’homme fort du royaume wahhabite a tenu à rappeler la position officielle de son pays en réaffirmant la solution à deux Etats. Depuis le début du conflit le 7 octobre, les autorités saoudiennes ont tout de même été mises en porte-à-faux. En effet, avant le conflit entre l’armée israélienne et le Hamas, Riyad était en passe de normaliser ses relations avec l’Etat hébreu. Une situation qui contraste avec l’organisation, le 11 novembre, dans la capitale saoudienne, d’un sommet arabo-islamique réunissant les dirigeants des pays de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), afin de tenter d’unifier les positions contre Israël et son offensive à Gaza.

Dans leur déclaration finale, ceux-ci ont notamment appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à adopter « une résolution décisive et contraignante » pour mettre fin à « l’agression » israélienne dans la bande de Gaza, ainsi qu’à l’arrêt des exportations d’armes vers Israël.

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