« Des milliers de soldats participants sont des réservistes, et ils ont été soudainement rappelés sur un ordre exceptionnel dans leurs unités », a rapporté le site Yedioth Ahronoth. « Dans les coulisses, il est devenu clair qu’il y a une grande inquiétude au sein de l’armée, notamment dans le corps médical, en raison des énormes lacunes dans les capacités des unités à la guerre, en particulier l’équipement médical alloué aux forces qui participent dans les manœuvres stimulant une prochaine confrontation », ajoute la même source
En se référant aux révélations recueillies auprès de l’armée d’occupation israélienne, le site ajoute « qu’il y a une pénurie importante chez certaines brigades régulières en matériel médical et parmi les forces de réserve, de l’ordre de 60% ». Les sources ont ajouté que « dans les entrepôts médicaux d’urgence de l’armée, on a remarqué l’année dernière qu’il y avait une pénurie d’un groupe d’outils tels que les aiguilles, les bandages, les outils de chirurgie de terrain, celle de l’anesthésie, etc. » précisant que « 10% du matériel médical d’urgence est périmé. »
L’armée d’occupation israélienne admet « qu’il existe une lacune à cet égard », mais affirme que « cette question est désormais plus perceptible dans les brigades de réserve ». Les énormes lacunes qui se sont accumulées dans les aptitudes des unités médicales ont conduit « au transfert des outils médicaux d’une unité à l’autre, selon l’ordre pratique de priorité lors de l’entrée en combat au-delà des frontières ».
Les médias israéliens ont indiqué « qu’en raison de ce danger pour l’état de préparation de l’armée, la question est devenue un sujet de préoccupation dans les conversations entre des dirigeants de l’état-major général, et ils ont reçu des preuves et des données sur les unités médicales des brigades de manœuvre, qui sortiront incapables de tout combat s’il éclate bientôt ».