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L’Occident ment comme il respire : Une conviction partagée par S. Lavrov devant la Douma

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Devant la Douma, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a évoqué, mercredi, les déclarations de la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre qui, lors d’une conférence de presse le 2 février, avait accusé la Russie de déployer « une politique néocoloniale » en Afrique.
L’Occident ment comme il respire, une conviction partagée par S. Lavrov devant la Douma

Pour S. Lavrov, la Russie a au contraire joué un rôle prépondérant dans l’émancipation des pays africains face au colonialisme occidental. « Paris qui a commis avec d’autres grands pays européens de nombreux crimes sanglants sur le continent, et qui aujourd’hui encore considère ouvertement l’Afrique comme son arrière-cour porte des accusations contre Moscou qui a joué un rôle primordial et décisif dans la libération des peuples du continent de l’oppression coloniale en les aidant à s’établir en tant qu’Etats, à établir les fondations de leurs économies et de leurs capacités de défense », a-t-il ainsi déclaré face aux députés. « C’est un cas clinique, comme dit le dicton, [ils nous] font porter le chapeau. Les commentaires sont superflus », a conclu le chef de la diplomatie russe sur ce dossier.

Lors de son intervention, S. Lavrov a aussi pointé du doigt le mensonge de l’Occident concernant les attaques sur les Nord Stream. Il a rappelé que les pays occidentaux avaient également menti de la même manière au sujet des accords de Minsk. « C’est ce que valent les récents propos cyniques des anciens dirigeants allemand et français, Merkel et Hollande, selon lesquels ils avaient besoin de l’ensemble des mesures de Minsk, approuvés par le Conseil de sécurité de l’Onu, afin de gagner du temps et de permettre à Kiev de renforcer son potentiel militaire », a lancé S. Lavrov. « Tout le monde nous a menti: tout comme ils mentent aujourd’hui, en cachant la vérité sur les attentats sur les Nord Stream ».

Début décembre, Angela Merkel, ex-chancelière allemande avait confié à l’hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de « donner du temps à l’Ukraine » pour que le pays puisse se renforcer. Un peu plus tard, fin décembre, François Hollande avait aussi confirmé au journal anglais Kyiv Independent que Paris et Berlin voulaient aider l’Ukraine à se consolider face à la Russie.

Puis, l’ex-Président ukrainien Petro Porochenko a quant à lui déclaré à la BBC que grâce à Minsk II, Kiev avait eu le temps de renforcer son armée.

Enfin, le Président ukrainien actuel a reconnu début février qu’il n’avait jamais eu l’intention de respecter ces accords destinés initialement à régler la situation dans le Donbass.

Le 26 septembre, plusieurs actes de sabotage ont eu lieu sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui passent par la mer Baltique, dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark.

Vladimir Poutine a qualifié le fait d’« acte de terrorisme international » et tient depuis les Anglo-Saxons responsables de ces actions « qui détruisent les infrastructures européennes ».

Le 8 février, le journaliste américain Seymour Hersh a affirmé dans un article que des plongeurs de l’US Navy avaient posé des explosifs sur les pipelines et qu’ils avaient été activés trois mois plus tard par des Norvégiens. La Maison-Blanche, la CIA et la Norvège ont démenti dans la foulée les mises en cause du journaliste.

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