Le Polisario a fini par autoriser, la semaine dernière, l’accès « à titre exceptionnel et provisoire » aux agents la MINURSO « dans les territoires sahraouis libérés », a souligné Brahim Ghali, leader sécessionniste, dans sa missive adressée à Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.
Pour rappel, des éléments armés du Polisario aveint empêché un convoi de véhicules de la MINURSO, parti il y a quelques jours de Smara, d’accéder à ses Team-Sites.
A rappeler par ailleurs que dans les camps de Lahmada, la direction du Polisario en voit de toutes les couleurs. Après l’incendie du siège de sa gendarmerie situé au « camp Dakhla », il a diligenté « des renforts des milices du Polisario sont arrivés et se sont déployés dans la zone », indique le Mouvement Sahraouis pour la paix (MSP). Craignant des débordements sanglants dans le même camp, le MSP a alerté des membres du Parlement européen, des partis espagnols et des organisations internationales, outre des personnalités diplomatiques de haut rang, sur les risques encourus dans cette zone de non-droit.
Dans ses messages qui sonnent comme des SOS, l’organisation dissidente du Polisario a demandé « une intervention afin de protéger les habitants du camp de Dakhla ».
Un groupe de sahraouis en colère avaient mis le feu, le 1er avril, dans les locaux de la gendarmerie. « Cet incident est un acte de vengeance contre les mauvais traitements infligés par les éléments de la gendarmerie aux Sahraouis installés dans le camp Dakhla. Des éléments de la gendarmerie ont, depuis le début du mois sacré du Ramadan, tabassé des familles, des femmes et des enfants », a expliqué dans un communiqué le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN)