Les partisans de Nizar Baraka, leader du PI, doivent souffler. En effet, avec cette décision judiciaire, l’Istiqlal peut aborder l’échéance du prochain conclave avec moins de tension. Et il faut croire que la reconduction de N. Baraka à la tête de ce vieux parti nationaliste est d’ores et déjà acquise.
A rappeler que cette plainte, déposée par Achraf Abroune, confirme si besoin est que les rangs istiqlaliens sont loin d’être soudés. Et quand bien même le tribunal de première instance de Rabat aurait tranché en faveur de N. Baraka, il n’en reste pas moins que la formation héritée d’Allal El Fassi est engluée dans un scandale des « audios » diffamatoires imputés à Noureddine Modiane, président du groupe à la Chambre des représentants, à l’encontre de l’ancienne parlementaire istiqlalienne Rafiaa El Mansouri. Une affaire soumise aujourd’hui à l’appréciation de la justice. C’est donc dans ces conditions cahoteuses que l’Istiqlal organisera son 18e congrès, du 26 au 28 avril à Bouznika.
