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La fièvre perdure dans les facs de médecine : Des démarches conciliatrices sans effet…

Une atmosphère lourde de menaces plane sur les facultés de médecine générale, dentaire et de pharmacie, depuis la suspension d’étudiants et la dissolution de leurs bureaux après plus de trois mois de boycott des cours et des examens. La tension persistante qui risque de conduire à une année blanche pousse des acteurs politiques à se saisir du dossier clivant pour dégager une issue favorable au conflit larvé. Efforts qui, pour l’heure, restent sans portée.
La fièvre perdure dans les facs de médecine : Des démarches conciliatrices sans effet…

Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) qui s’est déclaré solidaire avec les étudiants en médecine, tente de promouvoir le dialogue pour désamorcer une crise qui pourrait coûter cher au pays. Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion mardi, le parti que dirige Nabyl Benabdellah souligne la nécessité d’une réévaluation de la décision de réduire la durée de la formation, après avoir minutieusement examiné la crise dans les facultés de médecine et de pharmacie sous toutes les angles, tant du côté gouvernemental que du côté des étudiants et des enseignants.

De son côté, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) rejoint cette dynamique dans l’espoir de mettre un terme à l’escalade des tensions, appelant tant les étudiants que les ministères concernés à agir avec retenue, sagesse et à privilégier le dialogue. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de préserver la stabilité du secteur de l’éducation et de la santé, fortement impacté par cette crise prolongée, souligne la formation d’Abdelilah Benkirane. Chaque jour de grève, relève-t-on, représente un recul dans le parcours académique des étudiants et une perturbation dans le fonctionnement des services de santé.

Voilà pourquoi un appel pressant a été fait quant à la nécessité de « reprendre le dialogue avec sérieux et responsabilité, en impliquant les enseignants et les responsables des facultés de médecine et de pharmacie pour trouver des solutions pratiques aux problèmes posés par les étudiants, garantissant une mise en œuvre correcte, fluide et acceptable de la réforme adoptée par le gouvernement ».

Le climat est pour l’heure délétère dans les facultés de médecine générale, dentaire et de pharmacie et la crise a atteint son paroxysme avec l’approbation « d’environ 35 années de suspensions de cours réparties entre les représentants des étudiants en attendant la ratification officielle de la décision, et des convocations devant la police judiciaire », selon les étudiants. Ces derniers, toujours en grève, sont victimes de mesures disciplinaires sévères prises à l’encontre de leurs représentants. Mesures qui alimentent l’indignation du Comité national des étudiants en médecine générale, dentaire et de pharmacie, qui annonce son intention de faire perdurer la protestation jusqu’à ce que la justice soit rétablie.

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