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Des crimes sionistes à Khan Younès : Rafah n’échappe pas à la barbarie israélienne

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Les bombardements et les combats entre l'armée israélienne et le Hamas ont fait des dizaines de morts en 24 heures dans la bande de Gaza. Le ministère de la Santé fait état dans son nouveau bilan de 28.576 martyrs. Et assure que l’occupant a commis 11 massacres à Gaza totalisant 103 martyrs et 145 blessés au cours des dernières 24 heures. Le Hamas a dit ce 14 février examiner une proposition d'accord de trêve avec Israël.
Des crimes sionistes à Khan Younès : Rafah n’échappe pas à la barbarie israélienne

Le ministère palestinien de la santé a annoncé ce 14 février la mort de 128 personnes dans le territoire, dont des dizaines à Khan Younès, la grande ville du sud de Gaza devenue l’épicentre de la guerre déclenchée le 7 octobre par l’attaque surprise d’envergure menée par le Hamas contre Israël. L’armée israélienne a admis inonder les tunnels dans le sous-sol de Gaza afin de «neutraliser » les combattants palestiniens, assurant ne pas compromettre pour autant l’accès à l’eau potable de la population civile.

Selon l’armée israélienne, les combats ont fait rage mardi 13 février « dans l’ouest » de Khan Younès, ville à présent très largement détruite qu’Israël considère comme une place forte du Hamas,« des terroristes ont été éliminés et d’importantes quantités d’armes trouvées ». « D’importantes opérations militaires » se déroulaient notamment à Khan Younès aux abords de l’hôpital Nasser, le plus important du sud de la bande de Gaza, a déclaré sur X Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Croissant-rouge palestinien a affirmé que des chars israéliens stationnés dans la cour de son hôpital à Khan Younès, al-Amal, avaient ouvert le feu le 13 février « sur les déplacés et le personnel ». Un porte-parole de l’armée a déclaré à l’AFP ne pas être au courant de tels tirs. Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, installé au Qatar, a affirmé mardi que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël, résultat d’une réunion entre William Burns, directeur de la CIA, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris. « Le Hamas examine la proposition » et prépare sa réponse, selon un communiqué à Gaza du mouvement, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël. Benjamin Netanyahou, chef du gouvernement sioniste ultra, a cependant affirmé qu’Israël ne « retirerait pas l’armée de la bande de Gaza » et ne libèrerait pas « des milliers de terroristes » palestiniens, en échange d’otages.

 

Lâchage européen ?

Emmanuel Macron, président français, a dit mercredi 14 février  à B. Netanyahu que les opérations israéliennes à Gaza « devaient cesser » car « le bilan humain et la situation humanitaire » sont « intolérables », a rapporté l’Élysée. Dans un appel téléphonique, il a « exprimé l’opposition ferme de la France à une offensive israélienne à Rafah », et a évoqué « l’extrême urgence qu’il y avait à conclure, sans plus de délai, un accord sur un cessez-le-feu ». Selon le chef de l’État français, il est « impératif d’ouvrir le port d’Ashdod, une voie terrestre directe depuis la Jordanie et tous les points de passage » afin d’acheminer de l’aide pour le territoire palestinien. De leur côté, l’Espagne et l’Irlande ont demandé à Bruxelles d’enquêter «  urgemment » sur le « respect » par Israël des droits humains à Gaza, a annoncé, mercredi 14 février, Pedro Sánchez, Premier ministre espagnol, sur le réseau social X. « Devant la situation critique à Rafah », dans le sud de la bande de Gaza, les gouvernements espagnol et irlandais ont envoyé une lettre à la Commission européenne pour lui demander d’examiner « de manière urgente si Israël remplit ses engagements de respecter les droits humains à Gaza », affirme dans ce message le Premier ministre socialiste, relate l’AFP. De son côté, le chef de la diplomatie européenne a suggéré que les ventes d’armes à Israël devraient être réétudiées, dans le contexte des frappes massives israéliennes contre la bande de Gaza.

En conférence de presse lundi à Bruxelles, Josep Borrell a dit : « Si on considère que trop de personnes sont tuées à Gaza, peut-être faudrait-il fournir moins d’armes pour empêcher qu’il y ait moins de victimes ? N’est-ce pas logique ? ». Un message directement adressé à Washington et ses alliés. Aux Pays-Bas, la justice sommant le gouvernement de cesser l’exportation de pièces d’avions F-35, utilisés pour les frappes contre Gaza, vers Israël. Anticipant le risque que ces appareils ne soient utilisés pour commettre des violations de la loi internationale.

A rappeler que le Sénat US a approuvé mardi une aide de 95 milliards de dollars à Israël, à l’Ukraine et à Taiwan. Sur cette somme, plus de 14 milliards de dollars seront consacrés au soutien d’Israël.

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