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Confrontation entre la Russie et l’OTAN : O. Scholz nie ce que l’amiral R. Bauer confirme

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En dépit de sa livraison de chars à Kiev, Olaf Scholz a déclaré que Berlin « empêcherait » la guerre en Ukraine de se transformer en conflit entre la Russie et l'OTAN. L'Alliance atlantique s'est, elle, dit prête à un tel conflit.
Confrontation entre la Russie et l’OTAN

En marge de sa rencontre avec le président chilien à Santiago du Chili le 29 janvier, le chancelier allemand, qui vient d’annoncer la livraison de 14 chars Leopards 2 à Kiev, a tenté d’expliquer qu’il œuvrait à la désescalade du conflit en Ukraine.

« Nous avons contribué à ce qu’il n’y ait pas d’escalade du conflit car cela aurait de graves conséquences pour le monde entier. Cela conduirait, par exemple, à une guerre entre la Russie et les pays de l’OTAN, cela n’arrivera pas, nous l’empêcherons par tous nos efforts, nous avons réussi jusqu’à présent et nous continuerons à le faire », a déclaré le chef du gouvernement allemand. « Il s’agit de soutenir l’Ukraine, il s’agit d’avoir un débat sérieux pour prendre les décisions qui doivent être prises et cela ne devrait pas être une compétition [pour savoir] qui envoie le plus d’armes », a-t-il ajouté, justifiant ainsi son refus d’envoyer des avions de combat.

O. Scholz a par ailleurs assuré que son homologue américain Joe Biden et lui refusaient d’envoyer des troupes en Ukraine. Une prise de position qui visait surtout à calmer le jeu suite aux déclarations faites par Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères dont les propos – « Nous menons une guerre contre la Russie et non les uns contre les autres » – avaient poussé Moscou à demander des clarifications. Du côté de l’OTAN, il existe toutefois moins de pudeur quant à l’évolution du conflit. L’amiral Rob Bauer, un des chefs du comité militaire de l’Alliance atlantique a ainsi déclaré au média RTP le 29 janvier que l’Alliance était prête à une « confrontation directe » avec la Russie. « D’habitude, l’OTAN est maître du temps [dans les conflits où elle est impliquée]. Là, nous faisons face à la Russie qui vient à nous et nous envahit », a-t-il poursuivi, jugeant possible que Moscou s’en prenne à un pays de l’OTAN. « Nous devons être beaucoup plus prêts, nous n’avons pas le temps de nous préparer à l’avance car ce sont eux qui décident quand ils viennent », a-t-il ajouté avant d’appeler à « réarmer l’alliance ».

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