Le Hezbollah libanais qui est impliqué dans le soutien à la résistance palestinienne à Gaza a signalé avoir mené, mercredi 6 décembre, pas moins de onze nouvelles opérations contre Israël. Les médias israéliens évoquent une montée en puissance dans l’offensive de la résistance libanaise.

Le Hezbollah a revendiqué, mardi, plusieurs opérations contre les positions israéliennes frontalières. Jal al-Allam, Dhayra, Cobra, Khallaet Wardé, Birket Richa, et Branit, ont été visés. L’armée libanaise assure pour sa part qu’un soldat est tombé en martyr et 3 autres ont été blessés dans un pilonnage israélien sur une caserne militaire dans la région Nabi Owaydha-Odaysseh. La tension monte d’un cran.

Quelques jours après la visite de l’envoyé spécial du président français Jean-Yves Le Drian, c’est au tour de Bernard Émié, directeur général de la sécurité extérieure français (DGSE) d’investir la capitale libanaise à la tête d’une délégation de 5 responsables français pour une visite clandestine.

Le Hezbollah libanais a poursuivi ses opérations contre les positions de l’occupation israélienne à la frontière avec le sud-Liban, en soutien à Gaza.

Citant le chef du conseil local de Metulla, les médias israéliens ont rapporté « qu’Israël est dissuadée de toute action sur le front nord parce que le Hezbollah est revenu à la barrière frontalière ».

Jean-Yves le Drian s’est rendu à Beyrouth pour tenter de convaincre les dirigeants libanais de sortir de la crise. L’envoyé spécial du Liban d’Emmanuel Macron a été confronté une nouvelle fois aux nombreuses divergences des chefs locaux.

Le journal israélien Bishva a accusé Yoav Galant, ministre israélien de la sécurité de l’occupation, « d’avoir abandonné les colons du nord » de la Palestine occupée, à la lumière des opérations militaires menées par la résistance islamique au Liban, qui ont contraint l’occupation à évacuer les colonies.

Hossein Amir Abdellahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a déclaré mercredi « qu’il s’est rendu au Liban pour des consultations sur les derniers développements dans la région ».

Le quotidien libanais al-Akhbar a révélé que le mystère persiste autour de l’activité intense et croissante des avions militaires étrangers opérant des vols entre l’aéroport de Beyrouth, la base aérienne de Hamat de l’armée libanaise, et entre les bases militaires de la région, y compris l’aéroport de Tel-Aviv.