Algérie

Après le coup d’envoi donné, le 3 mars à Alger, de la formule du Maghreb sans le Maroc, l’Algérie justifie son projet, rapportent des médias algériens apportent plus d’éclaircissements sur le choix du voisin de l’Est de se débarrasser des diktats de l’histoire, comme de la géographie. « L’Union du Maghreb Arabe (UMA) est dans le coma », a déclaré à la presse Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères.

La capitale algérienne a accueilli, dimanche 3 mars, un sommet maghrébin tripartite. Abdelmadjid Tebboune était entouré de Kaïs Saïed, président de la Tunisie, et Mohamed Younes El-Menfi, président du Conseil présidentiel libyen. Ni le Maroc, ni la Mauritanie n’ont été de la partie. Un « Maghreb à trois », noyau voulu par la formation islamiste tunisienne Ennahda, peut-il se réaliser en sacrifiant les autres composantes de l’espace régional ?

Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre du gouvernement de transition, au pouvoir à Bamako, a réitéré lundi sa condamnation des ingérences algériennes dans les affaires intérieures de son pays. Réagissant au quart de tour, l’armée algérienne a lancé des manœuvres militaires à la frontière entre les deux pays baptisées « Tempête du Hoggar ».