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Alger clôt le dossier de ses biens immobiliers à Rabat : Mais s’accroche au dossier saharien

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Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, a souligné mardi, lors d’u, point de presse organisé à Alger, que la question du Sahara n’est pas close.
Alger clôt le dossier de ses biens immobiliers à Rabat : Mais s’accroche au dossier saharien

« Le dossier est toujours examiné par le Comité des 24 (de l’ONU), qui considère le Sahara occidental toujours éligible à la décolonisation, et, d’ailleurs, le Conseil de sécurité se réunira le mois prochain pour examiner le même dossier », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Interpellé sur le dossier, il a ajouté que « la question sahraouie reste inscrite à l’ordre du jour, et la MINURSO est présente au Sahara occidental. Ce dossier n’a été fermé que dans l’esprit du Maroc uniquement, parce qu’il est toujours ouvert, et les données irréfutables demeurent et sont établies dans les Nations unies ».

L’accès de la république de Malte à la présidence tournante de l’instance exécutive de l’ONU en avril dévoilera les séances consacrées au différend régional. Une programmation qui ne sera pas conclue par l’adoption d’une nouvelle résolution. Il ne faut pas s’étonner à ce que l’Algérie qui siège au Conseil de sécurité, en sa qualité de membre non-permanent jusqu’au 31 décembre 2025, tente à inscrire le dossier du Sahara marocain dans les débats.

On notera que le voisin de l’Est a fini par se convaincre de tourner la page de l’expropriation de certains de ses biens immobiliers à Rabat. Une annonce faite, mardi 26 mars à Alger lors d’un point de presse, par le ministre algérien des Affaires étrangères, rapportent des médias locaux.

A.Attaf a souligné avec prudence que « cette question a été soulevée par les Marocains et nous y avons répondu, ce qui a amené le Maroc à prendre une décision que nous jugeons appropriée, l’affaire étant ainsi close ».

Le ton modéré adopté par le chef de la diplomatie tranche avec les menaces de représailles proférées par son département, le 17 mars. Alger avait alors officiellement promis de « répondre à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera approprié », notamment ajoute le communiqué produit à cette occasion de « recourir à toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles, notamment dans le cadre des Nations unies pour assurer le respect de ses intérêts ».

La diplomatie marocaine avait répondu officieusement, à la version algérienne, affirmant que « dès janvier 2022, le consul général d’Algérie à Casablanca a été reçu au ministère à ce sujet pas moins de quatre fois » pour lui communiquer le projet d’expropriation pour utilité publique. Et de préciser que « huit écrits officiels ont été transmis aux autorités algériennes, qui ont répondu par pas moins de cinq écrits officiels ».

Dans sa réponse, la diplomatie marocaine a révélé aussi que les autorités algériennes avaient en 2022 « décidé d’engager une procédure d’expropriation de certaines propriétés de la zone près du palais du peuple, pour cause d’utilité publique, et par conséquent de reprendre possession de la résidence de l’ambassadeur de la mission marocaine » à Alger. Une révélation appuyée par la publication de la décision algérienne envoyée à la partie marocaine.

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