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Présides Sebta et Melilla
L’Espagne a déployé son Groupe Tactique de Ceuta et le Tercio « Gran Capitán » de la 1ère Légion, pour diriger «une vaste opération…
De hauts militaires espagnols réfutent l’hypothèse offensive armée du Maroc pour récupérer les enclaves de Sebta et Melilla, rapportent plusieurs médias ibériques.
Jose Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, a précisé, mardi à Madrid, que le Maroc ne bloquait pas l’ouverture des douanes commerciales à Sebta et Melilla, rapportent des média ibériques.
Le bouclage du dossier des douanes commerciales au niveau des présides occupés dans le nord du Maroc a tendance à s’inscrire dans la durée. Rien de plus normal puisque l’Espagne cherche à perpétuer le caractère de l’hispanité des deux villes revendiquées pourtant par le Maroc.
Réagissant aux « déclarations hostiles » visant le Maroc faites par Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne chargé de la Migration, Rabat a réaffirmé dans une lettre adressée à la Commission européenne la marocanité de Sebta et Melilla. Madrid a protesté auprès de la diplomatie marocaine.
Rabat aurait tenté de remettre au pas un eurocrate qui s’est arrogé le droit de remettre en question les revendications historiques du Royaume concernant ses Présides du Nord toujours sous occupation espagnole. C’est ce que révèle la presse espagnole. Il faut croire que la communication n’est pas le fort de la diplomatie marocaine, reléguée au rang de « domaine réservé ». D’autant plus que lorsque le chef du gouvernement espagnol n’a pas hésité à froisser le sentiment national en affirmant depuis la capitale du Royaume l’hispanité des villes et des îlots qui s’y rattachent, aucune réaction officielle n’a été relevée. Pis, on a même tenté de faire taire la voix du président de la deuxième chambre qui a fait une sortie sur la question.
En marge du scrutin du 28 mai, la théorie de l’« asphyxie économique » de Melilla par le Maroc, anime les débats électoraux. Eduardo de Castro, président de la ville spoliée, est à l’origine de ce battage.
La tension persiste entre Rabat et Madrid sur le dossier des Présides occupés. Si le gouvernement espagnol a multiplié les déclarations quant au caractère irréversible de l’hispanité des deux villes marocaines, ce qui n’est pas sans froisser le Royaume chérifien, la partie marocaine n’a pas officiellement réagi aux multiples provocations espagnoles. Nombre de visites effectuées par des responsables espagnols aux deux villes dans le nord marocain l’attestent. Pour l’heure, une bataille sourde se déroule autour des « points douaniers », révèlent les médias espagnols.
Le dossier des Présides occupés a de quoi assombrir les relations maroco-espagnoles. Les représentants des villes marocaines occupées s’acharnent à vouloir arracher une reconnaissance de leur hispanité auprès des instances européennes. Histoire de garantir la perpétuation d’un statut colonial que le Maroc, autre partenaire de Bruxelles, récuse. Assistera-t-on à une levée de boucliers de la part de Rabat ?
Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, a pris ses distances des déclarations Ennam Mayara du président de la Chambre des conseillers, également membre du PI, sur l’occupation de Sebta et Melilla par l’Espagne. La famille istiqlalienne, connue pour son nationalisme exacerbé, survivra-t-elle à pareil désaveu qui touche le 4è homme par ordre d’importance dans la hiérarchie du pouvoir ?
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