#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Avions de chasse pour l’Ukraine : Niet à Washington !

Previous slide
Next slide
Alors que Français et Néerlandais jugent que la livraison d’avions de combats à l’Ukraine ne relèvent pas de l’interdit, le président américain Joe Biden a opposé, lundi 30 janvier, un refus catégorique à l'idée d'envoyer à l'Ukraine des F-16.
Avions de chasse pour l’Ukraine

« Non », a dit le président américain lorsqu’un journaliste l’a interrogé à la Maison Blanche sur la possibilité de fournir les appareils que réclament les dirigeants ukrainiens.

Les Occidentaux viennent de franchir un palier dans l’aide militaire apportée à l’Ukraine, après que l’Allemagne et les États-Unis ont annoncé l’envoi de chars. Le président Volodymyr Zelensky réclame une assistance encore plus poussée, passant par la livraison de missiles à longue portée et d’avions de combat. Berlin a déjà rejeté catégoriquement cette idée, tandis que le président français Emmanuel Macron a estimé prudemment que « par définition, rien (n’était) exclu », tout en assurant que les Ukrainiens ne lui avaient pas fait, à ce jour, de demande en ce sens.

Alors qu’approche le 24 février, qui marquera un an depuis l’invasion de l’Ukraine, J. Biden n’a pas voulu dire s’il se rendrait en Europe à cette occasion. Mais il a assuré qu’il irait, sans préciser de date, en Pologne, pays qui joue un rôle clé dans la réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Je vais aller en Pologne, mais je ne sais pas quand », a-t-il dit aux journalistes, en regagnant Washington après un court déplacement dans la ville de Baltimore.

Le président français Emmanuel Macron qui était à La Haye, où il a animé lundi une conférence de presse commune aux côtés du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, n’exclut pas de doter l’Ukraine d’avions de combat. « Je vais très simplement vous dire que par définition, rien n’est exclu et que nous apprécions toujours les choses au vu de trois critères. Le premier, c’est que ce soit demandé, utile, compte tenu des délais de formation, de livraison pour l’armée ukrainienne. Le deuxième critère, c’est que ce ne soit pas escalatoire. C’est-à-dire que les équipements que nous livrions ne soient pas de nature à toucher le sol russe. Le troisième critère, c’est que ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française à protéger son propre sol et nos ressortissants », avait-il assuré.

Les deux dirigeants ont mis l’accent sur la guerre en Ukraine et leur soutien commun à ce pays. Avec, en fond, la question brûlante des livraisons d’armes. Et pourtant, à la question d’une journaliste sur la possible livraison à l’Ukraine de F16 néerlandais, M. Rutte répond qu’il n’en est pas encore question. Sur d’éventuelles livraisons d’avions de chasse français, même prudence du côté d’E. Macron.

Ce déplacement de l’hôte de l’Elysée à La Haye intervient quelques jours après celle de la ministre allemande des Affaires étrangères qui avait réclamé la création d’un tribunal spécial afin d’y poursuivre les dirigeants russes.

Recommandé pour vous