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Armes biologiques : L’Ukraine, vecteur des Américains ?

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Vasily Nebenzia, délégué de la Russie aux Nations unies, a affirmé que « le régime ukrainien a réduit de toute urgence son programme biologique à la demande de l’Occident », ajoutant que « Kiev essaie de dissimuler la politique de son programme biologique ».

V. Nebenzia a souligné « la présence d’un réseau de 30 laboratoires biologiques en Ukraine qui comprend le développement de pandémies mortelles », mettant en garde contre « le danger que des matières dangereuses provenant de ces laboratoires biologiques en Ukraine ne tombent entre les mains de terroristes ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu une session d’urgence, à la demande de la Russie, pour discuter du programme des armes biologiques, à travers lequel Moscou accuse « l’Ukraine de fabriquer un programme biologique avec le soutien des États-Unis ».
Auparavant, Alexander Shulgin, représentant permanent de la Russie auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, avait annoncé que « Moscou enverra bientôt des documents à l’organisation sur les menaces ukrainiennes d’utiliser des armes chimiques en Ukraine ».
Le journaliste américain, Tucker Carlson, a déclaré à « Fox News », que « les politiciens américains ne peuvent pas prendre de décision sur la présence de laboratoires biologiques en Ukraine, et cela devrait attirer l’attention du public », révélant une contradiction dans leurs déclarations à ce sujet.
Le lieutenant-général Igor Kirillov, commandant des Forces russes de défense radiologique, chimique et biologique, a précisé jeudi que « les laboratoires américains, ukrainiens et géorgiens mettent en œuvre un projet biologique près des frontières russes dans lequel les chauves-souris sont considérées comme porteuses d’armes biologiques . » Ajoutant lors d’une conférence de presse, que « le Pentagone s’intéresse également aux insectes vecteurs qui peuvent propager des maladies infectieuses dangereuses », et que « l’analyse des matériaux reçus confirme le fait que plus de 140 conteneurs transportant des parasites externes de chauves-souris – puces et tiques – ont été transférés du laboratoire biologique de Kharkov à l’étranger. »
Anatoly Antonov, ambassadeur de Russie à Washington, avait déclaré jeudi que « les États-Unis craignaient d’être accusés de violer la convention sur l’interdiction des armes biologiques, et que « les agents viraux stockés dans les laboratoires biologiques ukrainiens tomberont entre les mains des Russes. »

Ce que dit l’OMS
Alors que Moscou soupçonne Washington d’avoir aidé Kiev à développer des «programmes biologiques militaires», l’OMS a recommandé au gouvernement ukrainien de détruire les agents pathogènes à haut risque hébergés dans des laboratoires.
Reuters, agence de presse US, a rapporté vendredi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a conseillé au ministère ukrainien de la Santé et aux autres organismes responsables du pays de détruire les agents pathogènes à haut risque hébergés dans les laboratoires du pays afin d’éviter «tout déversement potentiel» qui pourrait propager des maladies au sein de la population.
De leur côté, les Etats-Unis ont confirmé la présence d’agents pathogènes en Ukraine, mais non leur développement dans un but militaire. Selon Reuters, l’OMS n’a pas voulu dire quand elle avait formulé cette recommandation et n’a pas donné de précisions sur les types d’agents pathogènes ou de toxines présents dans les laboratoires ukrainiens que l’organisation présente comme des infrastructures de santé publique.
L’agence n’a pas non plus répondu aux questions concernant le suivi de ses recommandations.
Selon des experts en biosécurité mentionnés par l’agence de presse, l’offensive de l’armée russe en Ukraine et les opérations militaires qu’elle y mène ont «augmenté le risque de fuite d’agents pathogènes», dans la mesure où certaines installations à risque seraient endommagées. Et Reuters de préciser que «comme de nombreux autres pays, l’Ukraine dispose de laboratoires de santé publique qui étudient les moyens d’atténuer les menaces de maladies dangereuses affectant à la fois les animaux et les humains, y compris, plus récemment, le COVID-19.»
Victoria Nuland, numéro trois de la diplomatie US, avait en tout cas souligné le 8 mars l’importance que les «installations de recherche biologique» dont elle avait confirmé l’existence en Ukraine ne tombent aux mains des Russes. En avril 2020 déjà, l’ambassade des Etats-Unis à Kiev faisait état d’un partenariat avec les autorités ukrainiennes dans ce domaine, sans pour autant évoquer l’éventuelle visée militaire de ces recherches.
Au contraire, dénonçant la «désinformation russe», elle présentait cette collaboration comme une manière de «réduire les menaces biologiques». «Ici, en Ukraine, le programme de réduction des menaces biologiques du ministère américain de la Défense collabore avec le gouvernement ukrainien pour regrouper et sécuriser les agents pathogènes et les toxines présentant un risque pour la sécurité dans les installations gouvernementales ukrainiennes, tout en permettant la recherche pacifique et le développement de vaccins», écrivait ainsi l’ambassade dans un communiqué, précisant que ces «efforts conjoints contribuent à garantir que des agents pathogènes dangereux ne tombent pas entre de mauvaises mains». A Moscou, le propos est pourtant différent.

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