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Abolition de la peine capitale : La grâce royale doit inspirer les décideurs…

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La Coalition marocaine pour exiger l’abolition de la peine de mort et cinq réseaux abolitionnistes ont salué une récente grâce royale au bénéfice d’une femme condamnée à mort.
Abolition de la peine capitale

Les signataires ont qualifié cette décision d’expression d’une volonté politique contre la peine de mort au Maroc. « Le pouvoirs exécutif et législatif doivent en tirer les leçons et traiter le droit constitutionnel à la vie avec la protection absolue qu’il mérite, sans tergiversations », ont-ils relevé dans un communiqué.

La grâce a été accordée à l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’indépendance, le 11 janvier dernier. Dans le même cadre, d’autres peines sévères ont été allégées au bénéfice d’autres détenus. Pour la Coalition, cette grâce est un signal fort « en termes d’idéaux humanistes d’abord envers les femmes, envers le droit constitutionnel à la vie ensuite, ainsi qu’envers la légitimité des appels de la dynamique marocaine réclamant l’abolition de la peine de mort du système pénal marocain civil et militaire ».

Ainsi, les organisations renouvellent leur appel « aux autorités gouvernementales et au pouvoir législatif, chacun dans son domaine de compétence, pour prendre la décision politique, législative et judiciaire d’abolir la peine de mort et d’avancer vers la ratification du deuxième Protocole facultatif relatif à l’abolition de la peine de mort, afin de mettre en œuvre l’article 20 de la Constitution et répondre à l’orientation progressiste des organes politiques et de défense des droits humains ».

Par la même occasion, les organisations considèrent que « le moment est venu pour l’Etat et les pouvoirs publics marocains d’avoir la bonne prise de position qui est l’abolition de la peine de mort, en particulier le ministère de la Justice ». Et réaffirment leur « position historique sur la nécessité d’activer la loi, de protéger les victimes d’actes criminels, de réparer les dommages subis et de réfléchir à la création d’un organe chargé de prendre des mesures spécifiques pour les indemnisations des familles des victimes ».

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