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Washington tend la main à Moscou : Niet, affirme le Président russe

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Lors de la conférence de presse de vendredi sanctionnant les travaux de plusieurs sommets régionaux au Kazakhstan, le Président russe a assuré que Moscou ne cherchait pas à détruire l’Ukraine. Mobilisation, frappes massives... V. Poutine a défendu ses choix et, laissé entendre, qu’il n’y aurait pas de sommet avec son homologue américain lors du prochain G20. Joe Biden vient d’annoncer une aide militaire additionnelle à l’Ukraine de plus de 700 millions de dollars.

Face à l’ouverture de Washington sur une rencontre au sommet à Bali en novembre, J. Biden ayant déclaré le 6 octobre « ne pas exclure » une possible rencontre avec V. Poutine dans le cadre du sommet du G 20 prévu en Indonésie, l’establishment russe reste froid. Le conseiller diplomatique du Kremlin avait déjà annoncé que toute négociation aura lieu « sur le sol turc ». V. Poutine a coupé court à toutes les conjectures en assurant ne « pas voir la nécessité » de mener des pourparlers avec son homologue américain. « Il n’y a pas de plateforme de négociations actuellement. » En plus, le Maitre du Kremlin assure ne pas avoir encore décidé s’il se rendra ou non à Bali.

Interrogé par un journaliste pour savoir s’il avait des regrets sur l’envoi de soldats russes en Ukraine, V. Poutine a répondu avec détachement : « ce n’est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais on aurait été dans la même situation un peu plus tard, juste les conditions auraient été plus mauvaises pour nous. Donc, nous faisons tout comme il faut ». Référence est ainsi faite aux frappes massives qui ont secoué plusieurs villes ukrainiennes en riposte à l’attentat qui a détruit partiellement le pont de Kertch, en Crimée. Si le sabotage n’a pas été revendiqué, Kiev est tenu pour responsable par les enquêteurs des services de sécurité russes (FSB).

Cette campagne de bombardement pourrait se reproduire, a ajouté V. Poutine. « Dans l’immédiat, il n’y a pas la nécessité de frappes massives, a relevé V. Poutine à Astana. Actuellement, il y a d’autres objectifs. » Avant d’ajouter dans un demi sourire : « pour l’instant. Après, on verra. » Kiev et Lviv ont été ciblées entre-temps par des tirs ciblés depuis les navires russes.  Reconnaissant la préoccupation de ses alliés post-soviétiques, le Maitre du Kremlin a  assuré qu’il n’avait pas pour but « de détruire l’Ukraine ». L’objectif qu’il a assigné aux mobilisés est défensif. « Il est quasiment impossible sans ces effectifs de tenir 1100 km de ligne de front » a rappelé V. Poutine.

Deux semaines et demie après avoir lancé la mobilisation, le président russe a détaillé l’avancée des opérations : avec 222 000 enrôlés, le ministère de la Défense serait très près de l’objectif officiel fixé de 300 000 hommes. La mobilisation va donc s’arrêter à la fin du mois, assure le président russe. D’ici là, le Président russe révèle que « tous les citoyens appelés dans le cadre de la mobilisation doivent être formés. La formation initiale dure de 5 à 10 jours. Ensuite, en fonction de la spécialité militaire, les mobilisés intègrent leurs unités de combat. Là, il y a une préparation de 5 à 15 jours. La prochaine étape se déroule directement dans les troupes participant aux combats ».

Quant à ceux qui fuient le pays pour éviter de porter l’uniforme, tout particulièrement pour l’Asie centrale où il se trouvait, V. Poutine a dit préférer donner une réponse « juridique » et non « émotionnelle ». Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin avait déjà jugé les chiffres d’ampleur donnés par la revue Forbes comme « inexacts ».

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