“Le Secrétaire général de l’ONU est conscient de la situation (…). Il appelle au dialogue pour s’assurer que ces tensions s’apaisent”, a indiqué une porte-parole du SG de l’ONU lors de son briefing quotidien.
Répondant à une question à ce sujet, la porte-parole a ajouté que cet appel a été communiqué à travers les “divers canaux à différents niveaux”.
Elle a également indiqué qu’il faut attendre que le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, commence son travail sur le terrain et voir comment il peut aider à améliorer la situation.
L’affaire des camions algériens détruits à l’Est du mur de sécurité érigé par les Forces armées royales, s’est imposée vendredi 5 novembre au briefing de Farhan Khan, adjoint du porte-parole du secrétaire général de l’ONU. «Nous avons pris connaissance de l’incident le 2 novembre, c’est-à-dire il y a trois jours. La MINURSO a alors pu envoyer une première patrouille sur le site de l’incident allégué et une autre le lendemain, le 3 novembre. Et nous pouvons maintenant confirmer que le site en question se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou», a indiqué F. Khan en réponse à une question sur ce sujet.
«La Mission a observé deux camions immatriculés en Algérie garés parallèlement l’un à l’autre. Les deux camions ont subi d’importants dommages et ont été carbonisés », a ajouté le fonctionnaire onusien qui a gardé le silence sur les motivations ayant poussé les camionneurs algériens à emprunter une route située dans une zone de guerre. «Je n’ai aucune explication sur la raison pour laquelle les camions sont là. C’est une question qui fait l’objet d’un examen (…) Je n’ai rien à signaler à cet égard. La mission a uniquement rapporté les dommages des camions», a déclaré F. Haq avec prudence.
On signalera que des informations officieuses avaient confirmé, au cours de la semaine, la mort de six éléments des FAR dans le Sahara. Une information sans autre forme de précisions alors que les séparatistes du Polisario n’en finissent pas de produire communiqué guerrier sur communiqué guerrier.
En dépit de cela, force est de souligner que le Maroc se refuse à se laisser entrainer dans la surenchère algérienne. Alger menace Rabat d’une vengeance à la mesure de ce qu’il considère comme un acte de « terrorisme d’Etat ». depuis mercredi dernier, Alger n’en finit pas de ressasser les mêmes reproches à l’endroit de Rabat en soulignant que « cet assassinat ne restera pas impuni ».
