Une nouvelle agression contre le Yémen a été menée par les chasseurs bombardiers américano-britanniques contre El Fezaa, au sud de Hodeida. Ces raids interviennent après que l’armée yéménite ait informé de trois incidents maritimes, dont une attaque contre un bâtiment de guerre britannique. Dans la journée de lundi, les services sécuritaires de Sanaa ont annoncé le démantèlement d’un vaste réseau d’espions qui travaillaient pour les services américains et israéliens. Réseau en activité depuis 2015.

Une agression américano-britannique a visé, dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs sites dans plusieurs gouvernorats yéménites, notamment les environs de l’aéroport international de Sanaa, du port d’Al-Salif et le sud de la ville portuaire de Hodeïda. En réaction, c’est le porte-avions ISS Eisenhower qui a essuyé, en mer Rouge, des salves de missiles et de drones kamikazes.

Pas moins de trois raids américano-britanniques ont été menés mercredi contre la région Ras ‘Issa dans le district al-Salif dans le gouvernorat de Hodeïda, à l’ouest du Yémen. Ce sont les médias yéménites qui ont rapporté l’information. Ces raids intervient à l’heure où des rapports ont fait état d’une explosion au sud de la mer Rouge à 40 miles navals à l’ouest de Hodeïda au Yémen dans l’après-midi.

Mahdi Al-Mashat, chef du Conseil politique suprême de Sanaa, a rendu lundi une décision classant les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne comme « pays ennemis », selon l’agence yéménite Saba. Mardi, le général Yahia Saree, porte-parole de l’armée yéménite a affirmé que des drones ont ciblé des bâtiments de l’US Navy en mer Rouge et bombardé des installations sensibles à Oum Al-Rachrach, port rebaptisé Eilat par l’occupation israélienne.