Le rapport indique que, parmi les pays africains, l’Égypte se place en tête avec 15 % des importations alimentaires, suivie de l’Algérie avec 12 %, l’Afrique du Sud avec 9 %, puis le Maroc et le Nigeria qui partagent la même position avec 7 %. Ces cinq pays s’approvisionnent principalement sur les marchés émergents tels que le Brésil et l’Inde, ainsi qu’en Europe.
Les spécialistes de la FAO prévoient une croissance des importations alimentaires mondiales, mais à un rythme beaucoup plus lent par rapport à l’année dernière. Selon leurs estimations, la facture alimentaire mondiale devrait atteindre 1 980 milliards de dollars en 2023, en hausse de 1,5 % par rapport à l’année précédente, contrairement à une augmentation de 11 % en 2022 et de 18 % en 2021. Cette baisse s’explique principalement par l’augmentation des prix mondiaux, qui a affecté principalement les fruits, les légumes, le sucre et les produits laitiers, et constitue la principale cause de ce ralentissement, souligne le rapport, notant que cette inflation freine la demande.
Une baisse de 3 % de la production mondiale de blé est également envisagée dans ledit rapport pour cette année par rapport à son niveau record de 777 millions de tonnes en 2022. En revanche, la production mondiale de céréales secondaires devrait augmenter de 3 % pour atteindre 1 513 millions de tonnes, grâce à une augmentation significative de la production de maïs aux États-Unis et à une récolte record au Brésil.
Les experts estiment que cela entraînera une disponibilité globale plus importante et des prix plus bas. Dans le même sens, la production mondiale de riz devrait augmenter de 1,3 % par rapport à l’année précédente, atteignant ainsi 523,5 millions de tonnes.