#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Sanctions contre Moscou : Le chancelier allemand sort de son silence

Olaf Scholz a confirmé que Berlin est prêt à imposer des sanctions à la Russie en cas d’agression de l’Ukraine, mais indique que ces mesures auront des répercussions inévitables sur les marchés occidentaux.

La crise ukrainienne devrait être résolue par la voie diplomatique, mais avec ses alliés, Berlin discute de restrictions supplémentaires possibles. Lesquelles seraient imposées à Moscou si les Russes entreprenaient des actes agressifs envers l’Ukraine, a fait savoir le chancelier fédéral d’Allemagne, Olaf Scholz, lors d’une interview accordée au Süddeutsche Zeitung et publiée dimanche 23 janvier.
« Dans cette situation [l’instauration de nouvelles sanctions antirusses, ndlr], qui, je l’espère, n’adviendra pas, nous devrions agir intelligemment », a-t-il déclaré, répondant à la question de savoir si l’Allemagne était prête à accepter des conséquences néfastes pour elle en cas de mesures de rétorsion contre le Nord Stream2.
Selon lui, contre la Russie, il est nécessaire de prendre des décisions « qui ont une plus grande efficacité ». Et de préciser qu’ »en même temps, nous devons comprendre quelles conséquences cela aura pour nous-mêmes. Personne ne devrait se faire d’illusions sur le fait qu’il existe des mesures sans répercussions sur nous-mêmes « .
Le chef du gouvernement allemand qui a assuré que la situation autour de l’Ukraine restait « très sérieuse », a également annoncé que l’adhésion de nouveaux membres à l’OTAN notamment de la part des pays d’Europe de l’Est, n’était pas actuellement l’objet de consultations au sein de l’Alliance.
O. Scholz a cependant refusé de garantir le non-élargissement du bloc, qui sert à unifier les intérêts des pays de l’Atlantique Nord dans le domaine de la sécurité.
Le 19 janvier, en parlant concrètement de l’Ukraine, Joe Biden a déclaré que Kiev devrait encore effectuer un « important travail » « en matière de démocratie et d’autres choses qui se passent là-bas », ce qui rend l’entrée prochaine du pays dans l’Otan « peu probable ».

Recommandé pour vous