Avec le retrait des dernières forces en Afghanistan d’ici fin août, J. Biden aura mis fin en quelques mois aux deux plus longs conflits extérieurs de l’histoire des États-Unis débutés sous la présidence de George W. Bush après les attentats du 11 Septembre 2001.
Le président américain et le chef du gouvernement irakien ont signé l’accord dans le Bureau Ovale de la Maison blanche. »Notre rôle en Irak sera… d’être disponibles, de continuer à entraîner, à soutenir, à aider et à lutter contre l’État islamique, mais nous ne serons plus, à compter de la fin de l’année, dans les zones de combat », a déclaré l’actuel locataire de la Maison Blanche.
Il y a actuellement 2.500 militaires américains en Irak qui participent essentiellement à la traque des combattants Daech et dont la mission se limitera à l’avenir à former les soldats irakiens et à leur fournir les renseignements nécessaires à la stabilisation du pays.
Le chef du gouvernement irakien a salué cet accord susceptible, selon lui, de renforcer la souveraineté de l’Irak et de sécuriser le pays. Il a par la même occasion rendu hommage aux forces politiques irakiennes qui ont œuvré pour que l’accord se réalise.