D’après Enkorr, le Maroc a capté un total de 76.000 tonnes de produits pétroliers russes, loin derrière le Brésil qui en a absorbé plus de 300.000 tonnes, et la Turquie avec environ 233.000 tonnes. Tunisie et Sénégal figurent aussi parmi les marchés capteurs des expéditions russes avec des volumes respectifs de 46.000 tonnes et 5.000 tonnes. Il est intéressant de noter que le gouvernement russe a récemment imposé des restrictions sur les exportations d’essence pour une période de six mois, dans le but de prévenir toute pénurie de carburant pendant les travaux de maintenance des raffineries.
En dépit de l’évolution des importations des hydrocarbures russes bon marché, il y a lieu de souligner que les prix à la pompe restent, eux, moins fluctuants que ne l’exigerait le bon sens. Une réalité qui doit pousser le Conseil de la concurrence à y regarder de plus près pour déchiffrer, enfin, le secret de la formation des prix de vente chez le distributeurs locaux et les marges bénéficiaires qui en découlent. Les services d’Ahmed Rahhou réussiront-ils à le faire ?