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Perspectives de croissance : La Banque mondiale anticipe 3,1% du PIB en 2023 et 3,3% en 2024

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L'économie nationale devrait afficher une croissance de 3,1% du PIB en 2023 et 3,3% en 2024, selon la Banque mondiale qui relève que le Royaume se place à un niveau légèrement supérieur à la moyenne de la région MENA.
La Banque mondiale anticipe 3,1% du PIB en 2023 et 3,3% en 2024

Le Maroc devrait connaître une croissance économique légèrement supérieure à la moyenne de la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) en 2023 et 2024. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur la région MENA intitulé «Destins bouleversés : effets à long terme de la hausse des prix et de l’insécurité alimentaire dans la région MENA». L’économie nationale devrait croître de 3,1% du PIB en 2023 et 3,3% l’année prochaine, que la croissance du PIB par habitant serait de 2,1% cette année et de 2,3% en 2024.
Le solde des transactions courantes devrait ainsi s’établir à -3,7% du PIB en 2023 et -3,5% l’an d’après et le solde budgétaire devrait se creuser à -4,6% du PIB cette année et -4% l’année suivante.
De leur côté, les économies de la région devraient enregistrer, dans leur ensemble, une croissance plus lente cette année, leur PIB devant passer de 5,8% en 2022 à 3% en 2023 et 3,1% en 2024, au moment où la hausse à deux chiffres des prix des produits alimentaires exerce une pression supplémentaire sur les ménages pauvres et que l’insécurité pourrait se répercuter sur plusieurs générations.
En ce qui concerne les pays exportateurs de pétrole, qui ont bénéficié d’une manne pétrolière en 2022, ils verront leur croissance ralentir selon la BM, bien qu’il subsiste un écart important entre les pays à revenu élevé et le reste de la région. La croissance du PIB réel par habitant, « une meilleure mesure du niveau de vie», devrait reculer à 1,6% en 2023, après 4,4% en 2022.
Le rapport relève également que ce sont surtout les pays importateurs de pétrole, tels que le Maroc, l’Égypte ou la Tunisie, sujets de dépréciations de leurs monnaies par rapport au dollar, qui ont enregistré une hausse de l’inflation «de façon spectaculaire» en 2022. D’après l’institution de Bretton Woods, outre les prix du pétrole qui ont explosé, les comptes courants de ces pays ont été malmenés par la hausse des prix des produits alimentaires, dont l’essentiel est importé. Pour la BM, l’inflation moyenne des produits alimentaires dans les 16 économies de la région MENA entre mars et décembre 2022 s’est établi à 29% en glissement annuel. Elle était même supérieure à l’inflation globale, qui a progressé en moyenne de 19,4% en glissement annuel pendant la même période, contre 14,8% entre octobre 2021 et février 2022, le mois du déclenchement de la guerre en Ukraine. Dans les quatre sous-groupes de la région MENA couverts par le rapport, à savoir les pays en développement importateurs de pétrole, les pays en développement exportateurs de pétrole, les pays en conflit et les pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe), l’inflation contribue de 24 à 33% à l’insécurité alimentaire prévue pour 2023.

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