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Pas de sommet à Amman : J. Biden ira à Tel-Aviv

La Jordanie a annulé le sommet qu'elle devait accueillir mercredi 18 octobre à Amman avec le président américain Joe Biden, son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant de l’Autorité palestinienne sur la situation dans la bande de Gaza, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ayman Safadi. « Il est inutile de parler aujourd'hui d'autre chose que de la fin de la guerre », a-t-il déclaré après une frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts, selon les autorités de l'enclave contrôlées par le Hamas.
Pas de sommet à Amman : J. Biden ira à Tel-Aviv

Toute la région du Moyen-Orient « est au bord du gouffre », a prévenu mardi le roi Abdallah II de Jordanie, au onzième jour de la guerre entre Israël et le Hamas, en exhortant à éviter une escalade. « Tous nos efforts sont nécessaires pour nous assurer que nous n’en arriverons pas là », a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse commune à Berlin avec Olaf Scholz, chancelier allemand, avant que ce dernier ne parte pour un déplacement en Israël. Cet avertissement a été également relayé par le dirigeant allemand.« Nous avons un objectif commun, celui d’éviter un embrasement de la région », a-t-il dit. Et « j’appelle une nouvelle fois le Hezbollah et l’Iran à ne pas intervenir dans ce conflit », a ajouté O. Scholz qui se rendra en Egypte après sa visite en Israël.

Le roi Abdallah II de Jordanie a par ailleurs refusé une nouvelle fois que les réfugiés palestiniens de la bande de Gaza soient envoyés dans son pays et en Egypte. « C’est une ligne rouge parce que je pense que certains des suspects habituels ont l’intention d’essayer de créer des faits accomplis sur le terrain », a-t-il déclaré. « Pas de réfugiés en Jordanie, pas de réfugiés en Egypte, il s’agit d’une situation de dimension humanitaire qui doit être traitée à l’intérieur de Gaza et de la Cisjordanie », a-t-il martelé.

Une intense activité diplomatique internationale se poursuit pour tenter d’éviter que le conflit, déclenché par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait 1 400 morts en Israël, n’embrase la région.

Après la visite d’O. Scholz mardi en Israël, ce sera au tour du président américain de se rendre dans ce pays mercredi. Une visite qui soulève nombre de questions alors que son chef de la diplomatie, comme son ministre de la Défense squattent la région.

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